Retranscription des premières minutes :
- Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métiers et de l'artisanat vous accompagnent.
- La CMA, artisan de la nouvelle économie, présente...
- Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
- Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans C'est ça la France.
- L'émission qui met en lumière les talents, les savoir-faire, ceux qui s'engagent pour faire rayonner notre pays.
- Aujourd'hui on va parler innovation, textile, santé des femmes, écologie.
- Et dans notre France qui innove, on s'intéressera aux robots qui vont changer notre quotidien.
- Ils marchent, ils parlent, ils peuvent analyser, ils peuvent apprendre.
- Et surtout ils arrivent dans nos écoles, nos entrepôts, nos industries.
- Et si ces robots sont conçus à l'étranger, l'intelligence artificielle embarquée, elle est développée intégralement en France.
- Mais tout de suite, on va s'intéresser à une réforme ambitieuse qui concerne les femmes.
- Le remboursement des protections périodiques réutilisables, une mesure sociale, environnementale, industrielle forte.
- Saluée d'ailleurs par notre invitée du jour, Marianne Goualave.
- Elle est cofondatrice de la marque Elia, pionnière des culottes menstruelles 100% fabriquées.
- Elle est en France et on en parle avec elle tout de suite.
- Bonjour Marion.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Alors on va évoquer effectivement votre engagement depuis 2019.
- Elia incarne une mode durable, bio, engagée.
- Vous luttez contre la précarité menstruelle, pour la santé des femmes.
- Tout en pariant sur une production locale, respectueuse et créatrice d'emplois.
- Il y a cette avancée qui est très prometteuse, mais qui se lave aussi des inquiétudes.
- C'est le risque.
- Que pour des raisons de coût, le gouvernement fasse appel à des entreprises qui produisent à l'étranger, au détriment du savoir-faire français.
- Alors déjà, pour le rappeler à nos auditeurs qui ne vous connaissent pas, vous êtes vraiment l'une des premières marques à avoir proposé ces culottes menstruelles fabriquées en France.
- Expliquez-nous pourquoi vous avez fait le choix dès le départ de produire sur le territoire.
- Super, merci beaucoup en tout cas de nous permettre de présenter Elia.
- Donc en effet, il y a une réforme qui est passée.
- C'est en 2023 qui va proposer le remboursement des culottes mensuelles et des cups mensuels en pharmacie pour les moins de 26 ans.
- Donc c'est une avancée historique dans la santé des femmes et dans la prise en charge de leur santé.
- Donc ça, c'est plutôt génial et ça doit être souligné.
- La bonne nouvelle, c'est que les discussions avec la Sécurité sociale avancent et avancent plutôt bien.
- Et donc, on espère que d'ici la fin de l'année, la réforme et le décret soient passés pour permettre à toutes de pouvoir bénéficier d'une protection dure.
- C'est écologique et surtout efficace.
- Il faut le dire, c'est une avancée majeure, c'est vrai.
- Maintenant, effectivement, expliquez-nous justement ce pourquoi vous restez vigilante.
- Alors, c'est une avancée majeure pour les femmes et pour les jeunes chinois et pour leur famille aussi, parce que ça a des impacts très forts sur la qualité de vie.
- Et en fait, chez nous, on reste vigilant parce que les culottes mensuelles, c'est un marché qui a évolué ces quelques années, ces dernières années, qui a grandi avec les retours des consommateurs, etc.
- C'est un marché d'opportunité avec des importateurs ou des marques françaises qui importent des produits sans réelle certification, sans réelle R&D, sans réel test.
- Et donc, c'est toutes les discussions qu'on a aujourd'hui avec les autorités publiques, parce que c'est de l'argent du contribuable et cet argent-là, il doit être remis à profit de produits qui garantissent le confort, la sécurité, la sécurité sanitaire, la sécurité écologique et surtout une réindustrialisation ou en tout cas apporter de la valeur sur le territoire.
- En fait, vous craignez qu'avec justement cette montée du greenwashing, on a déjà eu l'occasion d'en parler à ce micro à Sud Radio, c'est le risque de voir des produits de mauvaise qualité inonder le marché, tout simplement ? Alors, il y a ce risque-là, en effet, parce que là, en plus, la distribution va passer par les pharmaciens et les pharmaciens ont une image santé très forte.
- On ne va pas chez un pharmacien comme on va en GMS en supermarché.
- On va chez un pharmacien parce qu'on cherche un produit...
Transcription générée par IA