Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, c'est moi à savoir. Semaine spéciale. La France qui reste debout. Opération, vous le savez, menée depuis le début de cette semaine avec la presse hebdomadaire régionale ce matin.
- On part en quête de réseau, réseau Internet, réseau mobile. C'est le coup de projecteur sur ces zones blanches qui compliquent le quotidien des Français.
- Et pour cela, on prend la direction de l'Allier. Bonjour, Laurence Torres. Oui, bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes la rédactrice en chef de l'hebdomadaire la semaine de l'Allier. Commençons par rappeler une date, si vous le voulez bien, 2017.
- Emmanuel Macron qui promettait de parvenir à une couverture intégrale en haut et très haut débit d'ici la fin de l'année 2020. Aujourd'hui, on est quand même encore loin du compte.
- C'est quoi la réalité à ce niveau du côté de l'Allier ? Alors dans l'Allier, oui, effectivement, on est un peu loin du compte.
- Quoi qu'on nous en dise, on a une couverture...
- Qui devrait être optimale, puisque pas mal de pylônes ont été installés dans le cadre du New Deal. Le New Deal, c'est-à-dire les opérateurs qui s'engageaient à installer en France, normalement, 20 000 pylônes pour couvrir toutes ces zones qui n'étaient pas irradiées, on va dire, par toutes ces ondes. Oui, oui.
- Et malheureusement, dans l'Allier, il y a beaucoup de choses qui font que les ondes ne passent toujours pas. Ça ne vient pas forcément des pylônes, ça vient aussi de la topographie...
- Le relief, oui.
- Du relief, exactement. Ça peut venir de la puissance de son téléphone, qui est plus ou moins âgé. Ça peut venir aussi des opérateurs. Il y a des opérateurs qui passent, il y a des opérateurs qui ne passent pas.
- En fait, c'est vraiment beaucoup plus compliqué que ça. On ne peut pas dire que dans l'Allier, on est en zone blanche où le téléphone passe, le téléphone ne passe pas.
- Il y a plein de petites choses qui viennent s'agréger autour de tout ça. Et il y a aussi les pannes qui sont assez récurrentes et qui empoisonnent la vie des maires, des petites communes rurales et des habitants.
- Il y a beaucoup de choses qui...
- Là, il y a plein de facteurs. C'est multifactoriel, ce qui fait que c'est particulièrement difficile aussi de traiter le sujet, d'améliorer la situation. On l'aura compris avec, vous l'avez dit, une mobilisation notamment des maires, des élus qui montent au front sur ce sujet-là, même de manière un peu symbolique.
- Oui, exactement. On a un maire qui est... Donc à Monétet-sur-Loire, qui est... En fait, il a été confronté à une coupure de câble dans sa commune. Et on lui a demandé...
- Orange lui a demandé...
- Il a demandé trois semaines pour réparer donc ce câble défectueux. Du coup, sa commune n'allait plus avoir de téléphone pendant trois semaines, ses habitants pendant trois semaines.
- Donc il était vent debout contre ça. Et il a donc... Il a demandé... Il a pris un décret. À compter de ce jour, il a interdit aux habitants de sa commune d'être privés de téléphone.
- Donc c'est un décret qui a fait un petit peu boule de neige. Je crois qu'il y a plusieurs maires de France qui l'ont repris.
- Bon, les choses n'ont pas vraiment changé, bien sûr. Le téléphone a été rétabli au bout de 15 jours au lieu de trois semaines. Mais bon, voilà.
- C'est déjà ça. Mais c'est vrai que ça prend du temps, souvent, effectivement. Et ça a un impact très clair, très concret sur le quotidien des gens aussi, Laurence Torres. Forcément.
- Oui, bien sûr. Bien sûr, bien sûr. C'est compliqué pour tout le monde, parce que le téléphone, eh ben on le sait bien, tout le monde en a besoin aujourd'hui.
- Oui.
- Que ce soit pour récupérer... Simplement récupérer des codes pour accéder à un compte, à son compte Pôle emploi, à son compte...
- Bien sûr.
- Souvent par téléphone. Donc on peut pas récupérer son compte. On peut pas se connecter. On a aussi une maison de santé qui a été confrontée à un gros souci de téléphonie.
- Ils étaient plus joignables. Ça a duré presque un mois. Donc...
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