Retranscription des premières minutes :
- 6h50, Sud Radio. C'est bon à savoir. Semaine spéciale à France qui reste debout. Opération menée par Sud Radio aux côtés de la presse hebdomadaire régionale.
- Ce matin, la bataille pour conserver des services et des commerces de proximité. Bonjour, Cyril Grégui. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes rédacteur en chef de la vie corésienne. C'est l'hebdomadaire d'information de la Corrèze.
- Alors je donnais ce chiffre hier. Il est éloquent. 2 tiers, pratiquement 2 tiers des communes françaises qui ne disposent plus d'aucun commerce en Corrèze.
- Il y a justement un mouvement, une mobilisation qui s'est mise en place pour faire revenir ou pour garder ces commerces de proximité.
- Oui, c'est un phénomène que l'on constate. Effectivement, la Corrèze n'est pas épargnée par la disparition des commerces.
- Mais on sent quand même une espèce de mouvement mené par des élus inspirés et inspirants.
- Ou alors d'associations de riverains qui veulent faire vivre leur commune et qui se lancent dans des cafés participatifs ou des épiceries participatives.
- Donc voilà, c'est une espèce de mouvement que l'on sent bien dans notre département, en tout cas.
- Avec une dynamique insufflée notamment par les élus, les maires qui sont au cœur de cette bataille-là, j'ai envie de dire.
- Oui, effectivement. Comme je vous le disais, il y a des... En Corrèze, je me dis que c'est partout pareil.
- Mais il y a effectivement des élus qui essayent de se battre, malgré leurs difficultés budgétaires, pour faire vivre leur commune et recréer de l'activité et du lien. Et ça, c'est important, parce que ça leur permet effectivement d'acquérir de nouveaux habitants.
- Et ça, c'est vraiment assez prégnant sur le département.
- Avec cette idée de conserver un service, conserver ou rouvrir un commerce de proximité, ce sont des services pour les habitants.
- C'est aussi une manière de conserver, de maintenir ce lien social qui est si important.
- Oui, effectivement, oui. On constate d'ailleurs qu'avec l'arrivée, le développement de ces activités sur certaines communes périurbaines, on constate que les villages autour des villes principales gagnent des habitants quand les villes en perdent.
- Donc je pense qu'il y a une vraie dynamique et un vrai mouvement.
- Et qui est en place.
- Sur un département, en l'occurrence le Vaud-de-la-Corée, est-ce qu'il y a un département majoritairement rural, d'où le fait que l'enjeu soit d'autant plus important pour vous ? Oui, parce que nous, en termes... Avec l'Avis corézienne, qui est un journal local, voire extra-local, on essaie de participer à notre niveau, à ce travail d'aménagement du territoire, en relayant aussi les choses qui fonctionnent.
- Parce que c'est bien de parler de ce qui va pas, mais c'est aussi de...
- Bien sûr.
- ...de bonnes choses.
- Et c'est un peu notre philosophie de parler des trains qui arrivent à l'heure et de mettre en exergue justement ces initiatives qui sont prises un peu partout sur le territoire.
- Parce que ça peut aussi donner des idées à d'autres, tout simplement. Je sais pas. Par exemple, sur les initiatives, il y a une qui vous a marquée et qui a permis de conserver, de maintenir ces commerces de proximité ou ces services.
- Vous en avez une en particulier en tête, Cyril Grégui ? Oui, parce que notamment dans le dossier que nous avons traité la semaine dernière sur la thématique, on peut parler de la...
- la petite commune du Péché, qui est une commune au sud de Brive, à une vingtaine de kilomètres.
- Les élus ont pris la situation au bras-le-corps et ont créé dans un premier temps une station-service communale qui fonctionne bien.
- Et dernièrement, ont racheté un ancien restaurant pour le réaménager. Donc ils ont investi de façon assez importante pour recréer un établissement qui fasse...
- qui fasse...
- un restaurant, un petit peu d'épicerie. Et ça fonctionne, puisque la commune, sur une dizaine d'années, elle a gagné 70 habitants.
- Donc c'est relativement important pour une commune comme le Péché. Voilà.
- Paris, défi relevé pour cette commune. Cyril Grégui, merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio, rédacteur en chef de La Vie corésienne.
- Je rappelle notre opération, donc la France qui reste debout à vos côtés, aux côtés, eh...
Transcription générée par IA