Retranscription des premières minutes :
- Avec la Massif, économiser en changeant d'assurance de prêts immobiliers. Conditions sur Massif.fr. La Massif présente Sud Radio. Parlons IMO, ça vous concerne.
- Bérénice de Biltlorio.
- Et c'est Marco qui nous a laissé un message. Marco aimerait devenir propriétaire et il s'inquiète.
- Il a vu que les taux avaient légèrement augmenté, les taux des crédits immobiliers.
- Et donc voilà, il parle d'un contexte incertain. Il nous explique qu'avec la situation économique actuelle, ça risque de ne pas s'arranger. Doit-on s'attendre à ce que les taux remontent vite ? Et oh, il est inquiet Marco. Pour y répondre, Caroline Arnoux, qui est notre experte, elle est directrice générale de CAFPI. CAFPI, ils sont experts en crédit et en assurance.
- Bonjour Caroline.
- Bonjour.
- Bon alors, qu'est-ce qu'on peut lui dire à Marco ? Est-ce que les taux justement vont augmenter ? Est-ce qu'ils vont remonter vite, comme on l'a connu il y a trois ans ? Deux ans ? Alors, on peut dire à Marco de ne pas trop s'inquiéter, il n'y a pas de panique.
- Ce qu'il faut déjà noter, c'est que les taux sont en baisse continue depuis janvier.
- Donc on a des taux qui, depuis le début d'année, ont baissé.
- Cet été, ils sont arrivés à une stabilité, un point relativement bas.
- On peut être entre 3,15, 3,20 à 20 ans.
- Donc voilà, sur l'histoire du crédit, ce sont plutôt des bons taux.
- Ce qu'on voit en début de rentrée, avec l'instabilité politique, notamment le vote de confiance, tout ce qui passe autour du gouvernement, on voit quelques banques qui augmentent un petit peu leurs taux, 0,05, 0,10, mais en majorité, les barèmes de banque qu'on a reçus au mois de septembre sont des barèmes qui sont en stabilité par rapport à cet été.
- Donc on peut dire déjà que cette première secousse politique n'a pas eu un impact très fort sur les taux de crédit, qui reste mesuré avec des banques.
- On a vu aussi au mois de septembre, certaines banques faire encore des boosts commerciaux avec des taux en dessous de 3%.
- Donc on est en ce moment encore dans de bonnes conditions.
- D'accord. Après, c'est vrai que la BCE a statué cette semaine la Banque centrale européenne, celle qui donne un peu le rythme avec les taux directeurs.
- Les taux restent inchangés, les taux directeurs.
- Vous l'avez dit, il y a un nouveau gouvernement, la notation de la France.
- Est-ce que tout ça, ça risque d'impacter justement le crédit immobilier, pour les Français, au quotidien ? C'est possible. Ce qu'on regarde, évidemment, c'est la fameuse OAT 10 ans.
- C'est un titre de dette qui est émis par l'État pour se financer.
- L'OAT 10 ans, c'est un petit peu le baromètre qui permet aux banques de fixer leur taux de crédit.
- Et cet OAT 10 ans, c'est la confiance des investisseurs dans la dette de la France.
- De temps en temps, il monte. Et de temps en temps, il baisse.
- Aujourd'hui, on est plutôt autour de 3, 3,45.
- Donc elle n'a pas explodé avec ce qui s'est passé aujourd'hui.
- Par contre, les impacts possibles sur un petit peu les taux, ça pourrait être une dissolution ou quelque chose de plus impactant qui pourrait vraiment un peu stresser les investisseurs.
- Mais les investisseurs, ils ont déjà intégré la notation, la stabilité de la BCE, la dissolution du gouvernement.
- Et on voit que l'OAT reste relativement...
- relativement stable.
- Donc s'il y a une hausse d'ici la fin de l'année, qui pourrait être liée à un autre événement politique, elle devrait rester mesurée.
- C'est ce qu'infirment tous les observateurs.
- C'est qu'elle devrait rester mesurée autour de quelques dizaines de points.
- 0,10, 0,15.
- Voilà. En tous les cas, aujourd'hui, il faut...
- Pauline Arnoux, une question bête comme ça.
- Est-ce que le conseil que vous donnez à toutes celles et ceux qui nous écoutent, c'est de ne pas retarder leur projet et de bénéficier encore des taux qui restent encore attractifs ? Tout à fait, tout à fait.
- D'autant plus qu'on est dans la deuxième partie de l'année.
- Donc le début de l'année a été très dynamique sur le front du crédit.
- Donc les banques, en début d'année,...
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