Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, ça va mieux en le disant.
- Jean Dorido.
- Bonjour mon cher Jean.
- Bonjour mon cher Maxime, bonjour à tous.
- Docteur en psychologie, créateur du site hypnoseparis.
- com.
- Et ce mardi 18 novembre, le mardi qui arrive, ce sera la journée mondiale du jeu vidéo.
- Je sens que ça va me concerner.
- Et ce que vous pouvez nous dire mon cher Jean, c'est que qui joue aux jeux vidéo ? Pourquoi ? Il y a tout un univers.
- Alors il y a tout un univers Maxime, effectivement.
- Et en réalité, on peut dire que tout le monde joue d'une façon ou d'une autre aux jeux vidéo.
- Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis l'apparition de Pong au tout début des années 1970.
- Et aujourd'hui, en France, le jeu vidéo est le premier produit de consommation culturelle devant les films, devant la musique.
- Ça a pris une place considérable dans la vie des Français.
- La première place, la number one.
- Les spécialistes expliquent que trois Français sur quatre jouent.
- Et la plupart du temps, ils jouent tous les jours.
- Alors pourquoi tant de monde s'adonne à cette pratique, demandez-vous mon cher Maxime ? Eh bien tout simplement parce que l'Homo sapiens est joueur.
- C'est important de se souvenir que nous sommes des mammifères de la famille des grands singes.
- Et nos cousins, les grands singes, ils sont joueurs eux aussi.
- Alors évidemment, dès que les premiers ordinateurs ont fait leur apparition, l'idée s'est immédiatement imposée de réussir à jouer avec.
- Et le jeu vidéo, eh bien ça fait du bien au cerveau.
- Ça divertit, ça procure du plaisir.
- Et puis même parfois, ça peut faciliter les relations sociales et les apprentissages.
- D'accord, mais quand on sait quand même que 75% des Français jouent aux jeux vidéo, j'imagine quand même que tout le monde ne joue pas aux mêmes jeux.
- Donc on doit avoir différents types de joueurs.
- Alors oui, évidemment, il existe plusieurs catégories de joueurs très différents les uns des autres.
- Vous l'avez dit, à une extrémité, vous allez trouver ce que les spécialistes appellent les mobile only.
- Ce sont, comme le nom l'indique, des personnes qui ne jouent que sur leur smartphone.
- Elles y passent quand même plus de quatre heures par semaine.
- C'est quand même pas mal.
- Elles ont 51 ans de moyenne d'âge et ce sont très majoritairement des femmes.
- 71% de femmes dans cette catégorie de mobile only.
- Et puis à l'autre extrémité du spectre, vous avez les joueurs passionnés, les hardcore gamers.
- Ils jouent plus de 25 heures par semaine et ils se définissent comme gamers.
- Cela tient une place centrale dans leur identité sociale.
- Et là, pour le coup, ce n'est pas une légende, c'est très genré.
- Ce sont à 80% des garçons.
- Il y a parmi eux des professionnels même, parce que vous avez aujourd'hui des personnes dont le job, le gagne-pain, c'est le jeu vidéo.
- Et puis au milieu, vous trouvez les casual gamers, répartition hommes-femmes très équilibrée, 50-50.
- Ces personnes jouent généralement en solo à des jeux simples, mais elles peuvent planifier des jeux vidéo à plusieurs, par exemple pour le week-end typiquement.
- Donc en réalité, si je vous écoute mon cher Jean, là, ce que vous nous dites, c'est que les jeux vidéo semblent être plein de vertus, mais est-ce qu'il y a quand même peut-être des dangers à éviter, des écueils dont on se passerait bien ? Alors oui, évidemment, il convient d'être extrêmement prudent.
- D'abord, s'assurer l'âge des premiers jeux vidéo, puisqu'on ne répétera jamais assez que la règle d'or, c'est pas d'écran du tout avant 3 ans.
- C'est hyper important.
- Quant au tout premier jeu éducatif, ce n'est pas avant l'âge de 6 ans, à condition bien sûr de jouer avec votre enfant, parce qu'à cet âge-là, c'est la relation avec le parent qui est essentielle.
- Donc si vous préférez jouer aux billes plutôt qu'aux jeux vidéo à...
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