Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, ça va mieux en le disant, Jean Dorido.
- Bonjour Jean, bonjour Jean-Marie, bonjour à tous.
- Docteur en psychologie, fondateur d'hypnoseparis.com.
- Ça y est Jean, nous sommes le samedi 21 juin, il fait beau, il fait chaud.
- Et c'est surtout la fête de la musique qui commence, ça va chanter, ça va danser un peu partout dans le pays.
- Alors nous on va se poser une question avec le psychologue que vous êtes Jean.
- Pourquoi, dans certaines conditions, la musique peut nous mettre d'aussi bonne humeur ? Pourquoi c'est communicatif ? Alors c'est une très bonne question Jean-Marie.
- Il y a de nombreuses recherches qui sont faites chaque année en réalité en psychologie sur les liens très étroits entre la musique et le cerveau.
- Parce que c'est vrai, vous l'avez dit Jean-Marie, la musique possède bien le pouvoir de nous mettre de bonne humeur.
- Une étude publiée dans la revue scientifique Nature and Neuroscience a même observé que l'écoute de musique provoque la production de dopamine dans le cerveau, la fameuse hormone du plaisir à l'état brut.
- Alors évidemment, pourquoi la musique produit-elle un tel effet ? Eh bien, pour beaucoup de chercheurs, ce serait le résultat de l'évolution darwinienne puisque la musique, eh bien, elle permet de se rassembler, de se synchroniser en nombre sur des émotions positives.
- Typiquement, les plus anciens qui nous écoutent ne peuvent pas rester insensibles lorsqu'ils entendent ce qui suit.
- Musique Donc on a envie de reprendre évidemment, bon, il faut être ancien manifestement pour avoir vécu la coupe du monde de 98.
- I will survive, l'hymne du mondial 98 que les bleus ont gagné.
- Bon, la première étoile, ça ne peut pas laisser insensible.
- Néanmoins, Jean, est-ce que certaines personnes restent insensibles à n'importe quelle forme de musique ? Alors oui, Jean-Marie, les recherches montrent que certaines personnes ne produisent pas cette fameuse dopamine en écoutant de la musique.
- On parle dans ce cas-là de l'anédonie musicale spécifique.
- Donc A privatisé.
- Et puis hédonisme en grec.
- Donc il n'y a pas de plaisir.
- Toutefois, cela ne concerne même pas 5 personnes sur 100.
- Et du coup, on parle peut-être de problématiques d'ordre génétique.
- Et le fait qu'il y ait si peu de personnes concernées, ça va dans le sens de l'idée que les effets de la musique, ils sont absolument universels dans toutes les régions du globe, dans toutes les cultures, toutes les époques.
- La musique est présente d'une façon ou d'une autre.
- Et la musique, c'est tellement bon que ça peut même rendre accro des chercheurs.
- Les chercheurs de l'Institut de Biomusicologie de Berlin ont créé auprès de volontaires, évidemment, des phénomènes de craving.
- Vous savez, c'est cette envie impérieuse que ressentent les personnes qui sont en manque de substances.
- Et parmi les morceaux qui provoquent le craving, il y a ça.
- Let it be, let it be, let it be, let it be.
- Whisper words of wisdom, let it be.
- On s'imagine en vacances autour d'un photocard.
- Mais oui, plus on en a, plus on en veut.
- Exactement, donc ça, ça continue, bien sûr, let it be.
- Pourquoi pas ? Alors, à part ça, à part nous mettre de bonne humeur, Jean, est-ce que la musique possède d'autres vertus ? Alors écoutez, oui, Jean-Marie, il faudrait des heures de chronique pour énumérer les vertus de la musique.
- Voilà, on est accro.
- Et typiquement, une vertu parmi d'autres, en cette période de summer body pour certaines personnes, eh bien, la musique, elle peut aider à moins manger.
- Des chercheurs ont montré que dans deux groupes différents, le même repas type fast-food, lorsque vous passez de la musique, les participants consomment en moyenne 175 calories de moins, ils laissent 18% de nourriture et ils ont tendance en plus à trouver le repas meilleur.
- Moralité, si vous voulez vous affûter avant l'été, mangez en musique.
- Wagner, mon partenaire minceur, je n'aurais jamais pensé.
- Alors, pour conclure, Jean, quels sont les ingrédients d'un morceau de musique pour qu'il nous mette à coup sûr de bonne humeur ? Eh bien, figurez-vous, mon cher Jean-Marie, qu'un neuroscientifique hollandais a étudié, très sérieusement, la question.
- Il s'est intéressé à la structure de ce qu'il nomme...
Transcription générée par IA