Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h24, nous retrouvons évidemment Stéphanie Delestre comme tous les vendredis.
- Avec Stéphanie, nous parlons de l'intelligence artificielle.
- Comme chaque vendredi, donc Stéphanie, vous nous parlez de l'IA et cette IA qui change notre quotidien.
- Mais comment change-t-elle notre quotidien ? Ce matin, c'est dans l'actu, Stéphanie.
- D'abord, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- La fête du travail, est-ce que l'intelligence artificielle va changer le 1er mai ? Alors vous avez raison, on est en plein dans l'actualité puisqu'hier, on a vu que c'était la fête du travail.
- Et aujourd'hui, on est tous de retour au boulot, enfin presque tous.
- Mais avec l'arrivée massive de l'intelligence artificielle dans nos entreprises, une vraie question se pose, est-ce qu'on aura enfin une fête du travail dans 10 ans, encore, enfin ? Ou est-ce qu'on aura juste une fête ? De l'algorithme.
- Parce qu'en fait, on en parle tous les vendredis, l'IA transforme déjà beaucoup les métiers.
- Et en fait, Jean-Jacques, c'est sûr, ça va s'accélérer.
- Selon une étude récente de Microsoft, on est entré dans une phase d'adoption massive de l'IA dans les entreprises.
- Et les chiffres sont clairs et forts.
- Près d'un salarié sur deux dans les grandes boîtes utilise déjà des outils d'intelligence artificielle pour aller plus vite, pour mieux rédiger, pour mieux répondre, pour mieux s'organiser.
- Alors là, on parle de quel métier ? De beaucoup de métiers, oui, Stéphanie.
- En fait, de beaucoup de métiers.
- Par exemple, les assistants administratifs, ils sont remplacés en partie par des outils qui organisent les agendas, qui répondent aux e-mails, qui rédigent des synthèses, les comptables aussi.
- Par exemple, toutes les tâches de saisie, aujourd'hui, elles sont automatisées.
- Les agents dans les services clients sont remplacés de plus en plus par des agents vocaux intelligents.
- Oui, ça c'est vrai, c'est insupportable parfois, d'ailleurs, je vous le dis tout de suite.
- Votre intelligence artificielle, Stéphanie, vous pouvez la garder.
- Parce que, non, mais on attend des heures, on est renvoyé, on ne sait plus, on dit oui, non, non, non, non, mais c'est vrai.
- Et les vendeurs, même les vendeurs en boutique vont être remplacés ? Alors, pas remplacés complètement, justement, les vendeurs, mais en fait, les intelligences artificielles peuvent les aider à savoir quoi proposer à qui, à quel moment.
- Et là où vous avez raison, Jean-Jacques, c'est que l'intelligence artificielle, ça ne marche pas toujours.
- Bah, évidemment que ça ne marche pas toujours.
- Bon, est-ce que ça veut dire, Stéphanie, il y aura moins de travail demain ? Alors, pas forcément moins, Jean-Jacques, mais pas le même travail, ça c'est sûr.
- Il y a, aujourd'hui, elle est capable de supprimer des tâches, mais en tout cas, ce qui est sûr aussi, c'est qu'elle n'est pas capable de supprimer les êtres humains.
- Aujourd'hui, à l'heure actuelle, elle fait disparaître, pardon, tout ce qui est répétitif, chronophage, épuisant, et elle libère du temps pour autre chose.
- Par exemple, faire de la relation client avec beaucoup plus d'empathie, réfléchir plus longtemps à de la stratégie, création, et puis, bien sûr, le contact humain, c'est super important.
- Alors, il va y avoir des nouveaux métiers, comme ceux qui apprennent à entraîner les IA, ceux qui les supervisent, ceux qui vont surtout former les entreprises à bien et mieux s'en servir.
- Alors, Jean-Jacques, en conclusion, l'IA, elle ne va pas tuer le travail, en tout cas, pas tout de suite, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle va le reconfigurer.
- Pour que ça se passe bien, il faut accompagner les salariés et ne pas les laisser seuls face à la machine.
- Il faut savoir former, anticiper, et surtout, ne pas oublier que le travail, ce n'est pas juste une ligne de côte, c'est aussi du lien, de la fierté, du collectif.
- Alors, on revient à notre question du début.
- Est-ce qu'avec l'IA, il y aura encore une fête du travail ? Moi, ma réponse, c'est que oui, elle sera toujours là, mais peut-être que demain, eh bien, en fait, la fête du travail, elle sera surtout sur le travail qu'on aura su transformer et pas sur celui qu'on aura subi.
- Bien, merci Stéphanie.
- Alors, on dit toujours...
Transcription générée par IA