Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h27. 7h27, tiens, vous vouliez, Éric, avant de nous parler des inégalités face aux soins en France, revenir sur la décision du ministre des Transports d'empêcher de rouler 1,7 million de voitures à cause de Takata ? Oui, alors les airbags ont fait des morts dans les territoires d'outre-mer et puis en métropole.
- Le dernier en date, c'est celui du 11 juin, cette femme, j'ai eu 37 ans, qui est décédée.
- Donc il y a un problème avec les airbags Takata. Vous en avez parlé, on en parle, etc.
- Mais attendez, il y a un sujet énorme, énorme. On est à 15 jours des départs, des premiers départs en vacances.
- Le gouvernement hier, Philippe Tabarro, le ministre des Transports, dit, on va rappeler en tout, en tout, parce que toutes les marques sont concernées. Allez, si votre voiture a pris de 10 ans, 12 ans, vous êtes quasiment concerné.
- Donc rappelez 2,5 millions de voitures, de véhicules, dont 1,5 million.
- Il faut que vous arrêtiez de conduire et que vous l'ameniez d'urgence au garage.
- Mais Jean-Jacques, mais comment c'est possible ? Les gens ont besoin de leur voiture pour partir dans 15 jours en vacances.
- La famille va être dans les garages. Les gens ne vont pas aller montrer leur voiture.
- Mais comment va-t-on faire ? Philippe Tabarro, le principe de précaution, monsieur le ministre, c'est bien.
- Pourquoi pas ? Mais comment concrètement vous allez mettre...
- Bonne question. Vous posez une bonne question. 0,826, 300, 300, vous régissez.
- Si vous avez une voiture, ce qui est mon cas depuis plus de 10 ans, 12 ans, je ne sais même pas...
- Est-ce que les constructeurs vont vous rappeler ? Mais ça va être la panique totale dans le standard des garages, ce matin.
- Bien. Une étude du FC Que Choisir montre que jamais les inégalités de soins n'avaient été aussi fortes en France.
- Et la situation se dégrade. Ça veut dire quoi ? Les Français n'arrivent plus à se soigner, les déserts médicaux se multiplient.
- Ah mais c'est absolument hallucinant. Là, on en parle souvent des déserts médicaux.
- Mais j'ai regardé dans le détail cette étude de UFC Que Choisir.
- Imaginez que trois quarts des départements en métropole, trois quarts des départements, et je ne parle pas des dom-toms, ont vu leur situation se dégrader. Trois quarts.
- Ça veut dire qu'il y a une baisse du nombre de médecins, généralistes, spécialistes, dans ces départements, les plus touchés, dans lesquels la situation continue de se dégrader, où on manque de médecins, l'un leur.
- Mais trois quarts des départements, Jean-Jacques, sont concernés.
- Alors il y a le statut du médecin qui se dégrade.
- Il y a des contraintes fortes, c'est vrai, salariales, que ne supportent plus les nouveaux jeunes, les médecins. Et puis il y a ce truc débile qui a été mis en place en 1971, qu'on a supprimé en 2020, qui s'appelle le numeros clausus. Il faut le dire ! En 1971, je me demande qui a eu cette idée stupide.
- Les médecins qui étaient en place, on va se dire, Jean-Jacques, qu'est-ce qu'ils faisaient ? Ils protégeaient leur part de marché.
- Ils protégeaient leur part de marché.
- Résultat, il y a 8 à 10 millions de Français, en ce moment, qui souffrent dans les territoires d'une offre de soins insuffisante.
- Il y a des départements où...
- C'est Lacreuse, Mayotte, qui sont totalement en déshérence.
- C'est un problème majeur.
- Bien, il est 7h30. Merci, Eric. Merci.
- .
Transcription générée par IA