Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
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- Christophe Médici, merci d'être là.
- Merci de votre invitation, Brigitte Lahaye.
- Alors, la haute qualité relationnelle, ça c'est quelque chose que vous avez créé il y a déjà très longtemps, et qui, ça veut dire quoi ? Ça veut dire être en bonne relation, et si on est face à quelqu'un avec qui on n'est pas en bonne relation, out.
- Oui, et vous avez tellement raison de dire que je l'ai créé il y a longtemps, mais c'est mon quotidien, puisque j'y anime des stages, j'y en étais encore ce week-end avec un très grand groupe, et c'est drôle, parce que...
- Et le prochain, d'ailleurs, c'est à Toulouse, c'est le 28 et le 29 novembre.
- C'est ça, voilà, c'est ça, Brigitte.
- Alors, l'idée de poser ses limites et d'oser dire non, c'est complètement au cœur de la méthode HQA.
- L'autre jour, il y a une semaine, je coachais un jeune homme, toutes les trois secondes, ses réponses étaient « Oui, oui. Oui, oui. Oui, oui. » Et au bout de deux minutes, je lui fais un miroir, je lui dis « Mais tu te rends compte que tu me dis oui, oui tout le temps ? » Il me dit « Ah ben, c'est le surnom que mes parents m'avaient donné quand j'étais enfant. » Et vous vous rappelez qu'il y avait en bibliothèque rose un petit personnage qui s'appelait oui, oui. Quand on était gamins, on lisait oui, oui. Et en fait, moi, ces gens-là qui ont du mal à dire non, parce que poser ses limites, c'est parfois oser, et je dis bien oser dire non, ou avoir le besoin de dire non. C'est parfois difficile, oui, bien sûr.
- Et je les appelle les reines et les rois des faux oui.
- Parce que quand on dit oui à quelqu'un alors qu'on désire lui dire non, ou qu'on a besoin lui dire non, qui dans une histoire d'amour, qui vis-à-vis d'un parent, qui au travail, et vous avez bien raison de dire qu'il y a différents rôles, eh bien, on sait très bien que quand on dit oui à cette personne-là, c'est à qui qu'on dit non ? À soi-même, bien sûr. Et ça, c'est une catastrophe pour son estime de soi, Brigitte. Parce que quelques secondes après, on se dit, mais quel con j'ai encore été de lui avoir dit oui ! C'est non que j'ai besoin de lui dire ! Et ça, on le dit à tous nos auditeurs, c'est une catastrophe ! Mais oui, le non, enfin, tous, on a tous un moment dit oui à une soirée anniversaire auquel on n'a aucune envie d'aller, ou à un mariage, ou je ne sais quoi.
- On n'a aucune envie d'y aller, en plus, il va falloir acheter un cadeau, il va falloir on sait qu'on va passer une soirée franchement pas passionnante, et on a dit oui, et c'est compliqué de faire marche arrière. Alors, il y a une échelle de Richter, Brigitte, on est d'accord. Parce que ça, c'est votre défaut oui, mais défaut oui plus dangereux, on est d'accord. Prenons l'exemple de Valérie avec Gilles. Ils sont amoureux depuis dix ans, ils vivent un beau couple, sauf que qu'est-ce qu'elle nous dit lors d'un coaching ? Je me fais bouffer dans cette relation. Tout le monde connaît cette expression, je suis complètement bouffé dans cette relation. C'est-à-dire quoi ? Je ne mets pas mes limites. Continuellement, monsieur dit, on fait ci, on va là, tais-toi, ne parle pas, viens ici, bouge pas.
- Et cette expression que nous dit Valérie, je me fais bouffer. Et on va demander à nos auditeurs, Brigitte, à quel moment ils se sentent bouffés ? Est-ce qu'ils se sentent bouffés ? Parce que l'expression, elle est très imagée, mais elle veut bien dire ce que ça veut dire. Tu ne poses pas tes limites, un jour ou l'autre, tu passes à la caisse.
- Et la caisse, ça peut être sévère.
- Et un autre exemple, par contre, à l'inverse, je ne sais pas, Gilles est avec Sandra et il dit, mais vous savez, Christophe, je lui...
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