Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Alors les sexologues le savent tous bien sûr, mais ils n'ont pas tous le même avis sur la manière de maintenir une sexualité harmonieuse.
- Et donc Vincent Huppertand, qui est également sexologue, nous donnera déjà son avis en tant que sexologue.
- Ce qui est certain, c'est qu'il y a des facteurs positifs, comme le début de la relation qui généralement rend la sexualité torride.
- Mais il y a aussi de nombreux facteurs négatifs et ceux-là, la plupart du temps, peuvent être dépassés à condition d'abord de s'en rendre compte.
- Et puis il y a toujours cette question de la quantité.
- C'est une question récurrente, peut-être plus pour les hommes que pour les femmes.
- Et puis c'est vrai parce qu'il y en a toujours un, pratiquement, qui voudrait plus souvent que l'autre.
- Alors quel est le bon rythme du couple ? On en parle ensemble et je vous invite à venir réagir au 0826 300 300.
- Vous pouvez également donner votre avis par SMS, Brigitte 7 20 18.
- Vincent Huppertand, bonjour.
- Bonjour Brigitte.
- Merci d'être avec nous.
- Alors je le disais, vous êtes urologue et sexologue.
- Ce sont deux casquettes.
- Qui sont bien différentes.
- Parce que l'urologue ne s'occupe pas forcément de la sexualité.
- Il s'occupe de l'organe masculin.
- Le gynécologue s'occupe de l'organe féminin.
- J'ai presque envie de dire que tous les urologues et tous les gynécologues devraient être un peu sexologues.
- Parce que l'organe génital, il sert quand même aussi au plaisir.
- Mais c'est malheureusement pas le cas.
- Écoute, c'est tout à fait ça.
- C'est que sexologue, ça doit être complémentaire à l'urologue.
- D'ailleurs, c'est...
- Pour voir à quel point l'urologue que j'étais ne connaissait rien au sexe, je me suis dit, il faut devenir sexologue.
- Vous voulez dire qu'en tant qu'urologue, on ne vous apprend rien sur l'érection quand même ? On connaît l'érection.
- On connaît l'érection, on connaît le viagra, les mécaniques, les traitements.
- C'est la dimension presque hormonale, biologique, andrologique.
- Mais la dimension de psyché, la dimension sexologique, de bien-être, c'est pas important de toute manière.
- Ça c'est un truc...
- On laisse ça aux psychothérapeutes.
- C'est pas important.
- Alors c'est intéressant.
- Parce que la semaine dernière, j'avais un médecin sexologue qui était à l'antenne et qui m'a dit une chose que je n'aurais jamais imaginée.
- Il m'a dit que la plupart des patients, quand ils ont un problème de sexo, donc de sexualité, préfèreraient que ce soit d'ordre biologique, anatomique, que psychologique.
- C'est exact.
- C'est fou.
- Je n'aurais jamais imaginé ça.
- Parce que c'est plus facile pour moi, en tout cas, de choisir...
- Enfin, de régler un problème d'ordre...
- D'ordre psychologique que médical.
- Mais non, en fait, ils préfèrent prendre une pilule, un petit médicament.
- C'est la dimension de l'homme qui organise, qui gère du garage, de la voiture.
- Il y a un problème, je résoudre.
- Je peux changer.
- On change le pneu, on change le...
- C'est tout à fait ça.
- Parce que dans la logique, c'est du concret.
- Parce qu'on a besoin du concret.
- On va aller réparer, on va changer, etc.
- Sauf que, mon message est, si c'est physique, c'est compliqué parce qu'on n'est pas sûr de pouvoir le guérir.
- C'est que de la dimension de psyché, là, il y a des solutions.
- Il y a des traitements.
- C'est beaucoup plus facile de passer outre un problème psyché.
- Mais les hommes voudraient s'assurer que ce n'est pas physique.
- Alors, vous, bien sûr, en tant qu'urologue et sexologue, c'est plus facile, évidemment, de faire la part des choses.
- J'imagine, avec l'habitude, quand un homme a un problème de sexualité, vous savez pratiquement, de manière intuitive, si c'est l'un ou si c'est l'autre.
- Parfois les deux, d'ailleurs.
- Tous et tous les deux.
- Parce qu'on commence...
- Par la dimension biologique, physique, vasculaire, hormonale, qui est obligatoire.
- Une fois qu'on a éliminé ça, il y a l'autre dimension.
- Mais vous voyez, si on a un vrai problème de type diabète avec des troubles érectiles majeurs liés à l'atteinte vasculaire diabétique, bien sûr que la composante psychologique va compléter.
- Donc, c'est encore plus important d'avoir ces doubles casquettes avec la dimension biologique, la dimension médicale, andrologique, traitement et la dimension qui est...
Transcription générée par IA