Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Sous-titrage ST' 501 Sous-titrage ST' 501 Je ne m'entends pas, je ne sais pas ce qui se passe.
- On va essayer de régler ce problème de son.
- Alors, est-ce que vous pouvez essayer de parler, Yves ? Vous m'entendez visiblement, puisque...
- Oui, je vous entends, et vous m'entendez ? Formidable, je vous entends, tout va bien, on est sauvés.
- Alors, d'abord, bravo, parce que sexophile, sexophobe, ça vient de vous.
- Première, deuxième, troisième division, c'est aussi vous qui avez eu l'idée de mettre ces termes en sexologie.
- Et puis, avant tout, je voudrais rappeler que c'était hier la nuit de l'orgasme.
- Alors, je ne sais pas si vous êtes au courant, Yves Slatis, cette nuit de l'orgasme, elle a été créée en décembre 2012.
- Je ne sais pas si vous vous souvenez, il était question que c'était peut-être la fin du monde, le 21 décembre 2012, et donc, certains sexophiles, parce que j'imagine que ça ne peut être que des sexophiles qui ont eu cette idée-là, ont décidé de créer la journée de l'orgasme.
- Donc, depuis ce 21 décembre 2012, chaque année, on fête la journée de l'orgasme.
- Alors, ça tombe bien, parce que c'est la nuit la plus longue de l'année.
- On a le temps, quoi.
- Voilà, on a le temps, même si on fait des ratés, on peut reprendre.
- Vous étiez au courant de ça ? Oui, j'étais au courant de ça.
- Ça ne m'étonne pas de vous.
- Bon, et vous êtes prêts pour mon petit test, tout à l'heure, après 15 heures ? Le test, c'est pour moi ou pour les auditeurs ? Non, c'est pour les auditeurs.
- Non, c'est pour les auditeurs.
- Pour les auditeurs, on ne sait pas qui est-ce qui sera en ligne avec nous, mais je suis sûre qu'il sera ravi ou elle sera ravie de passer le test.
- Mais c'est vrai, c'est quand même une idée, quand on se met en couple, il faudrait quand même vérifier qu'on est sur la même longueur d'onde, parce que je suppose que c'est comme moi, vous entendez sans cesse des patients qui se plaignent parce que l'autre n'a pas assez envie.
- Le problème, c'est que dans un couple, ce qu'il faut, c'est la communication.
- Mais il y a différentes formes de communication.
- Et là, dans la grande majorité, dans la grande majorité, la communication qui est la plus faible, c'est sur la chose, donc la sexualité.
- Les gens ne discutent pas sur la sexualité.
- Déjà au début, ils ne discutent pas, puis ils sont ensemble.
- Et puis encore 10 ans, 15 ans, 20 ans après, ils n'ont jamais discuté de la sexualité, parce que le sujet est tabou, parce qu'il n'y a rien à discuter, parce que dans leur tête, la sexualité, c'est quelque chose de naturel.
- Il n'y a rien à discuter.
- Pourtant, si les gens pouvaient discuter avant, ce serait vraiment pour la viabilité et la pérennité du couple, ce serait quelque chose de terrible.
- Donc, on annonce la couleur.
- J'aime ou je n'aime pas ? Vous allez dire, les gens ne savent pas s'ils aiment ou s'ils n'aiment pas.
- OK, ça va.
- Mais bon, après un an, deux ans, cinq ans, dix ans, quinze ans après, on voit qu'on n'est pas assortis, on est très mal assortis.
- Et encore, ils ne discutent pas.
- Ils ne discutent pas, ils vont chez le sexologue, et chez le sexologue, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas du tout, sous la même longueur d'onde.
- En sexualité, il faut s'entendre sur deux choses, la quantité et la qualité.
- Donc, quantité, il faut avoir plus ou moins la même libido, ce qui n'est pas évident.
- Alors, la quantité, c'est drôle ce que vous dites, parce que la quantité, encore, à la limite, ils vont en parler.
- Ils vont oser dire, on ne fait pas assez l'amour, ou tu me demandes trop souvent, etc.
- Mais par contre, sur la qualité, alors là, pour communiquer, c'est très compliqué.
- C'est très compliqué.
- Il n'y a que les couples bien assortis, sexophiles, sexophiles, eux, ils arrivent à discuter.
- Ils arrivent à discuter, ceux qu'ils aiment, ceux qu'ils n'aiment pas, les pratiquent, et ce qui...
Transcription générée par IA