Retranscription des premières minutes :
- « 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio. » Bonjour à tous, nous allons passer ces deux heures ensemble sur Sud Radio.
- Docteur, est-ce que c'est normal ? Voilà peut-être la question que se posent le plus de gens lorsqu'ils parlent de leur sexualité à un sexothérapeute.
- Alors, avoir un fantasme, pratiquer tel truc, désirer tel genre de personne, est-ce que c'est normal ? La question de la normalité en matière de sexe est pourtant particulièrement subjective, je dirais même très complexe.
- Alors, en cette fin d'année, j'ai eu envie qu'on se pose la question de ce qui est normal.
- Et donc, j'ai choisi de faire ce sujet en compagnie de Philippe Harlin, qui est sexothérapeute et qui, comme moi, considère qu'à peu près tout est normal en matière de sexualité entre adultes.
- Alors, on va essayer de bien comprendre de quoi on parle quand on parle de normalité.
- Mais vous le savez, cette émission, je la fais toujours.
- Tous les jours, avec vous.
- Et donc, j'ai besoin de vos témoignages.
- Et je compte sur vous pour venir me raconter ce qui vous excite sexuellement.
- Et si ça vous semble peut-être pas tout à fait normal, c'est peut-être le moment, justement, de venir en parler avec nous pour qu'on puisse, sans doute, vous rassurer.
- Donc, notre numéro, c'est le 0 826 300 300.
- Vous pouvez également envoyer un SMS.
- Vous envoyez Brigitte au 7 20 18.
- Alors, Philippe Harlin, oui, la normalité en matière de sexualité, on vous la pose souvent, j'imagine, cette question.
- Alors, oui, c'est une question parce qu'il y a toujours quelqu'un, alors, soit dans le couple, soit parce qu'on en a discuté avec des potes, qui vont nous pointer du doigt qu'un comportement ou un truc, c'est chelou, c'est pas normal, il y a un truc, tu devrais consulter, etc.
- Donc, on va voir un peu le sexothérapeute avec cette espèce d'a priori d'aller se faire confirmer.
- Donc, on va un peu à l'abattoir, d'aller se faire confirmer qu'on n'est pas normal, qu'on a un truc pas clair dans le pantalon.
- C'est vrai que la plupart du temps, mon rôle, c'est de rassurer.
- Oui, bien sûr.
- Parce qu'on en parlera tout à l'heure, mais les rares cas où on peut considérer que la sexualité pose problème, c'est uniquement les cas où elle ne peut pas fonctionner qu'à travers un mode de fonctionnement précis, et c'est ça qui pourrait handicaper la sexualité.
- En dehors de ça, à partir du moment où on est sur deux adultes consentants, à priori, on est sur deux adultes consentants, à partir du moment où on est sur deux adultes consentants, à partir du moment où on est sur deux adultes consentants, à partir du moment où on est sur deux adultes consentants, à partir du moment où on est sur deux adultes consentants, il n'y a pas de problème.
- On verra, il y a certaines pratiques qui vont être un peu handicapantes parce qu'on ne va pas forcément tomber sur une ou un partenaire qui est OK pour la partager avec nous.
- C'est là que ça peut être complexe, mais ce n'est pas une question de normalité.
- Ça va plus être une question de facilité à vivre cette sexualité ou pas.
- Absolument.
- Mais vous l'avez dit, entre adultes consentants, je crois que la phrase en elle-même est assez claire.
- À partir du moment où on est deux adultes et qu'on est d'accord, pourquoi il y aurait-il des choses à ne faire ou à ne pas faire, etc.
- Et en même temps, on entend beaucoup de gens qui vont tout d'un coup être choqués.
- Moi, je pense par exemple à un exemple très clair, les libertins, les libertins qui ont quand même déjà une sexualité qui pourrait ne pas paraître normale pour d'autres.
- J'ai remarqué par exemple qu'ils sont souvent assez contre le BDSM.
- Oui.
- Alors qu'a priori, il n'y a pas de raison.
- C'est vrai qu'on a tendance à classifier les pratiques sexuelles.
- Et je crois qu'on ne peut pas s'en empêcher, comme on classifie les orientations sexuelles et qu'on ne peut pas s'en empêcher.
- Et oui, il y a un regard posé sur le BDSM.
- En plus, la plupart du...
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