Hier, les députés ont voté trois amendements un peu surréalistes. Les deux premiers prévoient des crédits d’impôts pour tous ceux qui mettent un bien immobilier à la disposition des sans-abris. Ces déductions seront calculées en fonction du montant de la taxe foncière du local prêté à telle ou telle association... Le troisième est bien plus polémique. Il s’agit – tenez-vous bien - d’un crédit d’impôt de 5 euros par nuitée, pour chaque français qui héberge chez lui un réfugié. Le cadeau fiscal est plafonné à 1.500 euros par an, soit 10 mois d’hébergement.
Et ça, ça va naturellement relancer le débat sur l’accueil des réfugiés. D’autant plus qu’il y a un an ce gouvernement a diminué les aides aux logements pour les moins aisés des français, notamment les étudiants ou les personnes âgées de 5 euros par mois. Or là que voit-on ? 5 euros accordés en cadeau fiscal à ceux qui hébergent des réfugiés ou des migrants, qui sont par nature en situation irrégulière. Je vous rappelle qu’il y a encore quelque mois le fait d’héberger un réfugié était un délit. Et le Conseil constitutionnel a modifié cette disposition au mois de juillet dernier…
Il est certain que ces nouveaux cadeaux fiscaux vont être utilisés. Surtout l’année prochaine avec la mise en place du prélèvement à la source. Mais cela crée deux problèmes majeurs : d’une part le contrôle que ces hébergements de sans-abri comme de réfugiés ont bien eu lieu. Je serais curieux de savoir qui va vérifier la véracité des déclarations. D’autre part, et c’est le plus grave, il s’agit de la création d’une nouvelle pompe aspirante pour l’immigration sauvage. Dès la semaine prochaine de l’autre côté de la Méditerranée, tout le monde sera au courant de ce cadeau fiscal fait aux français qui accueillent des personnes qui fuient leur pays. On ne pouvait pas trouver mieux pour amplifier l’immigration sauvage, massive et incontrôlée. Et de surcroît aux frais de la Princesse !