[#EditoEco] @ydekerdre La Nuit du Bien Commun @La_NBC, une soirée pour donner à ceux qui en ont besoin ! Elle met en relation des donateurs et des #associations d’intérêt général, et aura lieu pour la troisième fois au @MogadorTheatre ce soir ! #GrandMatinSudRadio pic.twitter.com/ZUvWBSo5dM
— Sud Radio (@SudRadio) November 19, 2019
Et qu'en pense Yves de Kerdrel ?
"Il s’agit de la troisième édition de cette manifestation qui consiste à se faire rencontrer des porteurs de projets et des donateurs. La Nuit du Bien Commun est donc une soirée caritative ayant pour enjeu de présenter des projets associatifs exceptionnels à des philanthropes. Les invités choisissent en direct les causes qu’ils souhaitent soutenir. Après, les donateurs peuvent échanger avec les fondateurs des associations. Bien sûr, les donateurs peuvent être des personnes physiques qui peuvent ainsi profiter d’une réduction d’impôt. Mais de plus en plus, ce sont les entreprises qui s’engagent financièrement pour des projets caritatifs. Et pas seulement pour des raisons fiscales.
Surtout pour des raisons d’engagement sociétal, de raison d’être et de partage de ces projets avec tous les collaborateurs."
Mais il n’y a pas un côté un peu démago de la part de groupes très riches à donner quelques dizaines de milliers d’euros à deux ou trois associations ?
"Je comprends qu’on puisse le penser. Mais on assiste aussi chez beaucoup de chefs d’entreprises à un changement de mentalité. À tel point que les entreprises cherchent toutes à se définir une raison d’être ou une mission. Et c’est quelque chose qui a été repris par la loi Pacte.
En réalité, c’est un phénomène récent en France la philanthropie. En 2015, les dons et legs aux associations représentaient seulement 7,5 milliards d’euros. C’est ce qui a amené, l’an passé, le patron d’Axa et celui de Sanofi à lancer une initiative afin de pousser les entreprises à donner de l’argent.
Tous les patrons qui ont signé cette charte – et dont beaucoup seront là ce soir - s’engagent à donner au moins 10% de leurs revenus annuels ou 10% de leur patrimoine à des associations ou fondations. Alors bien sûr, tout le monde ne peut pas donner. Mais c’est bien que cette initiative vienne de deux patrons de groupes très riches. Surtout à un moment où beaucoup dénoncent une société consumériste, le don et la générosité constituent un élément central du lien social."
D’où l’intérêt ce cette Nuit du bien commun.