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L'art de cultiver les plaisirs

Socioplaisirs, psychoplaisirs, idéoplaisirs, et physioplaisirs, Julia Palombe décrypte l'art de cultiver les plaisirs.

J’aime à penser chaque matin qu’il s’agit peut-être de mes dernières heures !

Et s’il ne nous restait que quelques heures, que ferions-nous de ce précieux temps ? 

Sans surprise, vous me connaissez bien maintenant, vous le savez, vous le devinez tout au moins… Moi, je ferai l’amour ! Si possible à plusieurs comme dans la chanson de Bashung quand Madame rêve… Mes dernières heures, je veux des cabrioles, des baisers dans le cou, des mains qui pétrissent mes seins, des regards qui enflamment mon âme… Quitte à mourir, je veux monter les escaliers de l’enfer à demi-nue, les tétons dardés de plaisir ! Oh oui… 

Vous comprenez pourquoi j’aime à penser chaque matin qu’il s’agit peut-être de mes dernières heures ! ahah ! 

Mais puisque l’on parle de plaisir, je vous propose de creuser quelques pistes, capables d’occuper ce précieux moment.

En avant tous : à la conquête du bonheur !

Il y a les PHYSIOPLAISIRS, consacrés aux 5 sens, ceux de la chair on vient d’en parler, mais aussi les plaisirs de la bonne chaire par exemple: déguster une bonne Pasta à la Puttanesca, vous savez cette recette de pates italienne, qui mélangent le piment, les câpres, les anchois, les tomates et les olives noires… Saupoudrez de Pécorino, ce fromage de brebis très salé qui se fait bronzer à la chaleur de nos bouches affamées, sur la peau des spagettis al dente, mouillées, rouges de plaisir, sans dessus dessous, allongées dans le plat…  Ah, la pasta à la puttanesca! 

Mais on pourrait aussi occuper nos dernières heures aux IDÉOPLAISIRS : la lecture, la réflexion, la contemplation… Se caler tranquille dans son rocking chair et se délecter de la danse régulière des aiguilles de l’horloge, faisant écho à la chorégraphie du soleil avançant coûte que coûte à travers l’étendue immense du ciel. Sentir notre respiration, douce et profonde, encore et encore, l’air frais qui arrive tout droit dans nos poumons et pulse jusque dans notre cœur. Et puis contempler l’horizon, et se sentir bénie par les cieux, alors dans un sourire esquisser un pas de danse…

Ce qui nous emmène tout droit vers la musique : délicieux PSYCHOPLAISIR. On pourrait c’est vrai, considérer ces dernières heures comme le précieux moment idéal pour écrire notre dernière symphonie… Ou notre dernière lettre manuscrite (ça marche aussi). Prendre sa guitare, se mettre derrière son piano, ouvrir son carnet d’écriture, et s’élancer dans le dernier round, le rythme dans la peau ! La créativité jusqu’au dernier souffle. La réalité ne suffit pas, transcendons-là, chantons, peignons une toile ! Célébrons cette réalité qui nous échappe… En solitaire avec notre instrument de plaisir.  

Mais, ces dernières heures n’ont de sens que si on les partage diront certains, c’est pourquoi ma 4ème et dernière piste sera celle des SOCIOPLAISIRS : l’art d’être en relation avec les autres. Par exemple, on pourrait partager ensemble un fou rire, un dernier fou rire qui dure des heures… ahah j’adore ce plaisir un peu burlesque, un peu absurde, qui sonne un peu comme un défi ! Mais un autre socioplaisir pourrait être de préparer une fois encore le plat préféré de votre femme, mari, enfant, ami…afin de les voir en tirer un maximum de plaisir ! ça fait un peu candauliste sur les bords, j’aime bien, c’est vicieux… 

Bref, vous l’aurez compris, en ces temps plus qu’incertains, mon conseil de la semaine est de vous entrainer plus que jamais à l’art de cultiver les plaisirs. En avant tous : à la conquête du bonheur ! 

 

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