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Pour Frédéric, sapeur-pompier, "c'est débile d'obliger tout le monde à se faire vacciner"

Frédéric, sapeur-pompier professionnel de Pelissanne, désormais suspendu pour ne pas s’être fait vacciner, était l’invité de “La France dans tous ses états".

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Frédéric, invité invité d’André Bercoff dans "La France dans tous ses états” sur Sud Radio.

"Je ne suis pas suspendu mais je suis en arrêt maladie", explique Frédéric. "J’ai interdiction d’aller sur mon lieu de travail depuis le 15 septembre dernier, puisque j’ai fait le choix de ne pas me faire vacciner. J’aurais pu me faire vacciner mais moi je demandais à être convaincu et pas à être contraint. J’ai peut-être besoin de plus de temps", explique le sapeur-pompier professionnel.

"De toute façon, on nous a tout dit dans cette crise. Au tout début de la crise on ne savait pas si on avait à faire à la peste ou à autre chose, mais comme il s’agissait de notre travail, il fallait y aller", raconte-t-il. "J’étais en fin de carrière, au groupement de formation, j’étais moins exposé que mes copains. Mais on envoyait les copains, enroulés dans des sacs poubelles sans masque. On leur disait : vous baissez la visière du casque, ça fera pareil. Après, ces mêmes collègues, s’ils ne mettaient pas le masque, ils étaient sanctionnés. C’est n’importe quoi. Il y a un moment où il est urgent de prendre du recul et de se poser".

 

"C'est toute ma vie le service public"

"Depuis le 15 septembre 2021, je suis persona non grata sur mon lieu de travail. On voulait même me faire signer un papier que je n’ai pas voulu signer qui disait que je reconnaissais que je ne pouvais pas me présenter sur les lieux", explique Frédéric. "C’est dingue. J’ai pas mal bourlingué, j’ai 53 ans, je suis devenu sapeur-pompier à 21 ans. C’était dans les années 90. La personne qui est aujourd’hui à l’origine de ma suspension, à cette époque, était peut-être encore en primaire ou au collège, en culotte courte à chercher qui elle pourrait bien emmerder dans la salle de l’école. Moi j’avais déjà fait mon choix, j’allais au secours de l’humain".

"C’est toute ma vie, le service public. À 21 ans, je savais ce que je voulais faire. À 53 ans, j’étais dans une partie peut-être un peu moins opérationnelle parce que je n’avais plus la même condition physique, mais j’étais au groupement formation, ça me plaisait", raconte le sapeur-pompier au micro de Sud Radio. "Aujourd’hui, c’est terminé. Nous étions prioritaires donc il est vrai qu’à partir du mois de mars 2021, je crois, on avait accès à la vaccination. Je ne suis pas du tout anti-vaccination", précise le sapeur-pompier. "Tous les gens qui éprouvaient le besoin, que cela rassurait ou qui avaient des problèmes de santé, sont allés se faire vacciner".

 

Les plus faibles doivent se faire vacciner

"À la fin, les gens qui sont allés se faire vacciner, certains d’entre eux étaient en pleurs. Certains disaient : ‘Je ne veux pas y aller, mais je n’ai pas le choix. Je n’ai pas les moyens de rester sans revenus’. Personne n’a le choix. Moi non plus. Ma fille fait des études à l’étranger", explique Frédéric. Par contre, "je ne comprends pas pourquoi mon père de 78 ans ne va pas se faire vacciner. S’il attrape le virus, il y restera clairement. Ces gens-là doivent se faire vacciner", juge le sapeur-pompier.

"Mais un gamin comme mon fils, qui est une machine de guerre, n’a pas besoin de se faire vacciner. Il faut le voir, il fait du sport, il a 26 ans. Vacciner des gamins comme ça" n’a aucun sens, selon lui. "Ma fille suit une formation à New-York, elle a été obligée de se faire vacciner à 20 ans. Je trouve ça complètement débile d'obliger tout le monde à se faire vacciner alors que ce sont des gens qui font du sport et qui sont en bonne santé".

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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