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Jean-Pierre Fabre Bernadac : "Les militaires, quand on s'incline, c'est devant un seul drapeau"

Jean-Pierre Fabre Bernadac, président de Place d’arme, auteur notamment de romans policiers et ancien officier de gendarmerie, était l'invité de "Bercoff dans tous ses états" le 12 mai 2023 sur Sud Radio.

Jean-Pierre Fabre Bernadac
Jean-Pierre Fabre Bernadac, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Le 13 mai 2023, Jean-Pierre Fabre Bernadac entend bien organiser sa "Marche de la fierté française".

 

Jean-Pierre Fabre Bernadac : "À 14 heures, place Denfert-Rochereau, nous attendons un maximum de personnes"

Pourquoi cette manifestation ? "On avait considéré qu’il n’y avait plus de manifestation avec des drapeaux tricolores. Et surtout qu’on ne voyait plus l’armée ou les anciens militaires. On ne les voyait plus que pour aller au monument aux morts. Nous, on voulait qu’on les voie dans les rues de Paris. On voulait montrer notre fierté d’être Français et cette notion que nous avons mise au point, l’union sacrée, qui fait que nous demandons à tous les Français, quels qu’ils soient, du moment qu’ils sont patriotes, de venir nous rejoindre", a expliqué Jean-Pierre Fabre Bernadac.

 


La préfecture s’obstine à ne pas répondre à Jean-Pierre Fabre Bernadac concernant sa déclaration de manifestation. "La manière dont s’y prend la préfecture – je ne veux pas être mauvaise langue, mais il est évident qu’ils essaient de tout faire pour qu’il y ait un minimum de gens. Il y a des gens qui doutent, qui se demandent se ça vaut le coup de monter à Paris. Cependant, nous n’avons pas baissé les bras. Et à 14 heures, place Denfert-Rochereau, nous attendons un maximum de personnes. La manifestation n’est pas interdite, par conséquent la manifestation est, à partir de là, autorisée. Même si nous n’avons pas de blanc-seing de la préfecture, nous sommes bien décidés à la faire, cette manifestation", a déclaré Jean-Pierre Fabre Bernadac.

"Les militaires, quand on s’incline, on s’incline devant un seul drapeau, le drapeau tricolore"

Que pense Jean-Pierre Fabre Bernadac de l’obligation désormais faite aux mairies d’afficher également un drapeau européen ? "Je trouve lamentable qu’on oblige des gens à mettre sur leur fronton ce drapeau. Qui n’est pas un vrai drapeau d’ailleurs parce que l’Europe n’est pas un pays. Les militaires, quand on s’incline, on s’incline devant un seul drapeau, qui est le drapeau tricolore. Je ne sais pas ce qui se passe avec la macronie, mais il y a toujours ce besoin d’obliger les gens à quelque chose."

 


Comment Jean-Pierre Fabre Bernadac qualifierait-il la situation de la France aujourd’hui, en deux mots ? "J’ai fait un petit parallèle avec le cocktail molotov. Le cocktail molotov, c’est de l’essence, de l’huile de vidange, et on met avec tout ça un bout de chiffon, et on allume. La situation de la France, pour moi, c’est la partie bouteille d’un cocktail molotov. Il ne reste plus que le chiffon imbibé d’essence et la flamme, telle est la situation. Je viens d’une zone rurale : je vois que les gens en ont ras-le-bol. C’est quelque chose d’énorme."

 

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Retrouvez “Le face à face” d'André Bercoff chaque jour à 12h30 dans "André Bercoff dans tous ses états" Sud Radio.

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