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Communisme : pour Jean-Louis Gouraud, "toutes les expériences se sont soldées par des échecs"

Pourquoi le communisme est une idéologie vouée à l’échec ? Pour en parler, l’écrivain Jean-Louis Gouraud était l’invité d’André Bercoff sur Sud Radio le mardi 20 juin dans "Bercoff dans tous ses états », pour son livre Heureux qui communiste a fait un beau voyage, publié aux éditions Favre.

Jean-Louis Gouraud
Jean-Louis Gouraud, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

Les nombreux voyages de Jean-Louis Gouraud, n’étaient pas destinés qu’aux chevaux, qu’il adore. Durant ses pérégrinations, l’écrivain s’est frotté au communisme, dans de nombreux pays. Parfois dans ce qu'il a de plus drôle.

Le communisme : l’application désastreuse de principes respectables

Il y a une trentaine d’années, un instituteur s’est amusé à recueillir les perles trouvées dans les copies de ses élèves. Parmi elles, "Heureux qui communiste a fait un beau voyage". C’est ainsi qu’est venue l’idée du titre du dernier livre de l’écrivain, enseignant et voyageur, Jean-Louis Gouraud. Invité sur Sud Radio, il explique que "ces drôleries prêtent parfois à réfléchir. Et je trouvais que cette phrase s’appliquait bien à mon propre cas : la majorité des pays que j’ai fréquentés étaient communistes, sinon tentés par le communisme".

"Il y a toujours eu cette fascination pour un monde qui, en soi n’est pas détestable. C’est un monde où tout le monde est égal, où chacun obtient selon ses besoins. Ce sont des principes évidemment respectables. Sauf que leur application a toujours été désastreuse" ajoute Jean-Louis Gouraud. Dans son livre, l’écrivain parle de toutes les personnes qu’il a côtoyées, touchées par ce système politique.

La ligne imaginaire de l’idéologie soviétique

Dans les nombreux pays qu’a traversé Jean-Louis Gouraud, bien évidemment les chevaux n’étaient jamais bien loin. C’est l’une de ses grandes passions. Il a d’ailleurs rédigé de nombreux ouvrages sur le sujet. Mais au-delà des équidés, l’écrivain s’est découvert une véritable appétence pour les hommes de pouvoir, communistes. "Toutes leurs expériences se sont soldées par des échecs. Cela n’a pas marché, que ce soit en Afrique ou dans le monde arabe. Il y a des éléments dans le communisme qui sont inadmissibles dans ces régions du monde. Par exemple l’athéisme" lance-t-il.

Pour tous ces dirigeants, le dénominateur commun était "une espèce de méfiance associée à l’impérialisme américain". "L’alternative à la puissance américaine était alors la puissance soviétique. Cela pouvait être une des causes. À part cela, l’idéologie communiste, qui consistait à donne un cadre de bien-être général, à répartir les biens de façon équitable, c’était un horizon tout à fait souhaitable" conclut-il. Un horizon, qui par nature reste une ligne imaginaire qui recule à partir du moment où l’on avance…

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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