Sondage présidentielle : Fillon talonné par Macron au premier tour

L'affaire Pénélope Fillon coûte cher au candidat de la droite. Longtemps autour des 30 % dans les intentions de vote, le sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio, I-Télé et Paris Match place le candidat de la droite au 2e tour, mais avec seulement 21 % des intentions de vote.Avec ce score, il est devancé par Marine Le Pen (24 %), mais surtout talonné par Emmanuel Macron (20 %). L'ancien ministre de l'Economie confirme qu'il pourrait bien être celui qui profite de la déconfiture de François Fillon suite aux affaires."On ne peut pas dire que tel ou tel candidat est en position de se qualifier pour le second tour", a estimé Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, tant les résultats sont serrés.Car Benoît Hamon suit également tout près, avec 18 % des intentions de vote. Le vainqueur de la primaire de la gauche bénéficie de sa dynamique, au détriment principal de Jean-Luc Mélenchon qui n'atteindrait que 9 % si le premier tour avait lieu ce dimanche.Ce sondage, le premier d'une série de pointages quotidiens d'ici à l'élection, prévoit la candidature de François Bayrou, qui n'a pas écarté cette hypothèse mardi soir lors de son passage au JT de TF1. Mais le président du MoDem et maire de Pau n'atteindrait que 4,5 % des suffrages.Ce premier pointage confirme l'effet dans les intentions de vote des affaires qui entourent François Fillon, au point de voir sa place au 2nd tour, jusque là largement envisageable, remise en cause.Malgré tout, pour le moment, François Fillon serait en mesure de terminer dans les deux premiers et de s'offrir un duel face à Marine Le Pen. Un 2nd tour qu'il remporterait avec 60 % des personnes interrogées.Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 29 janvier au 1er février auprès d'un échantillon de 1409 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Un "rolling" est un baromètre en continu réalisé chaque jour sur le principe d'un cumul de vagues d'enquêtes quotidiennes. 500 personnes sont interrogées en ligne quotidiennement et trois vagues sont agrégées pour prendre en compte un échantillon de 1500 personnes.