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R. Yade "ne voit pas dans quelles conditions" Fillon peut continuer

Par Jérémy Jeantet

Rama Yade, candidate à l'élection présidentielle et ancienne secrétaire d'Etat, assure que "les réactions de la droite sont très violentes" suite aux affaires qui touchent François Fillon, ajoutant que "les Français sont tombés de très haut". Pour elle, le candidat Les Républicains "n'a pas le choix" et doit se retirer.

Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Rama Yade est revenue sur la situation de François Fillon dans cette campagne.Pour l'ancienne secrétaire d'Etat et candidate à l'élection présidentielle, le vainqueur de la primaire de la droite "n'a pas beaucoup de solutions" pour faire face aux affaires qui le touchent concernant l'emploi de sa femme comme assistante parlementaire."Je traverse le pays en long, en large et en travers, je peux vous dire que les réactions de gens de droite sont très violentes, a poursuivi Rama Yade. Il y a eu une déception très forte, les Français sont tombés de très haut. Je pense qu'il n'a pas le choix, je ne vois pas dans quelles conditions il peut continuer."Au-delà du cas personnel de François Fillon, c'est, d'après elle, l'image de la classe politique dans sa totalité qui souffre de cette histoire : "Il ne comprend pas ce qu'on lui reproche. Pour les Français, le problème, ce n'est pas la légalité, mais l'éthique. Je pense que ça fait du mal à tout le monde parce que toute la classe politique se retrouve vilipendée."Dans le même temps, c'est le Front national qui pourrait également bénéficier de ces affaires. "Marine Le Pen a elle aussi des affaires, tant au niveau personnel qu'avec les assistants au Parlement européen du Front national", a rappelé Rama Yade, pour qui "en votant FN, on vote pour la caricature des partis politiques".A l'inverse, elle prône une "interdiction des emplois familiaux rémunérés" et le passage à "une démocratie plus collaborative" : "Les Français ne sont ni des sujets, ni des moutons. Ils veulent avoir leur mot à dire, ils veulent participer."

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