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Panama Papers : C. Eckert regrette de ne pas avoir les informations

Par Jérémy Jeantet

Le secrétaire d'Etat au budget Christian Eckert, en réaction aux révélations des Panama Papers, a regretté que les journalistes ne communiquent pas aux services de l'Etat les informations à leur disposition, expliquant que "la transparence complète, c'est peut-être aussi d'apporter les informations".

Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Christian Eckert a réagi aux révélations, depuis le début de la semaine, autour du scandale des Panama Papers."La plupart des informations concernant la France qui ont été publiées jusqu'alors concernent la plupart du temps des situations individuelles que nous connaissions déjà, du moins que nos services connaissaient déjà", a indiqué le secrétaire d'Etat au budget, qui "regrette" toutefois de ne pas avoir accès à toutes les données à disposition des journalistes."Ils ont clairement indiqué qu'ils ne nous fourniraient pas les informations de façon complète, exhaustive et matérielle, a-t-il expliqué. Je le regrette un peu mais c'est un débat. C'est une situation un peu bizarre puisqu'on demande toujours aux services fiscaux, aux hommes politiques, de jouer la transparence. La transparence complète, c'est peut-être aussi d'apporter les informations."Il a également confié que le Panama serait remis sur la liste noire des paradis fiscaux dans "quelques jours". Au lendemain d'un conseil des ministres franco-allemand, Christian Eckert a reconnu que les questions de fiscalité avaient été abordées de façon importante et que plusieurs dispositions ont été envisagées : "Premièrement de nous transmettre les informations de façon systématique, c'était déjà le cas, mais à propos de cette affaire notamment, si tant est que l'Allemagne en ait plus que nous, ce qui, pour l'instant semble-t-il, n'est pas le cas. Deuxièmement, de pousser à Washington et d'ici une semaine ou deux, aux Pays-Bas, dans une réunion européenne, l'idée de la transparence améliorée, de la transparence publique accélérée. France et Allemagne sont d'accord, par exemple, sur ce point. Enfin, j'espère que certains fraudeurs vont prendre un peu peur et vont venir se régulariser."Interrogé sur le nouveau mouvement lancé par Emmanuel Macron cette semaine, le secrétaire d'Etat au budget a d'abord botté en touche, en expliquant ne pas avoir "de jugement à porter sur ce que peut faire tel ou tel de (ses) collègues", avant de reconnaître tout de même que "personnellement, étant membre du Gouvernement, (il) n'aurai(t) pas pris d'engagement supplémentaire".Regardez l'interview de Christian Eckert, secrétaire d'Etat au budget, invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat

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