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Marylise Lebranchu : "Le coût du travail a baissé en France"

Par Jérémy Jeantet

La députée PS du Finistère explique qu'on est aujourd'hui "plus compétitifs, sur un certain nombre de secteurs, que les Allemands" et estime que le patronat devrait se saisir des efforts qui ont été faits par le Gouvernement sur ce point.

Invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, Marylise Lebranchu a assuré que le pays, objectivement, va mieux d'un point de vue économique, même si elle reconnait que "c'est difficile à entendre pour les gens qui sont au chômage"."Le coût du travail a baissé, a poursuivi la députée PS du Finistère et ancienne ministre. Quand vous prenez branche par branche, en comparant, (...) on est maintenant plus compétitifs sur un certain nombre de secteurs que les Allemands. (...) Je trouve que quelles que soient les critiques, la politique dite de l'offre, c'est-à-dire le retour de la compétitivité a été mise sur la table, discutée et ça a été difficile. Maintenant, il faudrait que le patronat s'en saisisse."Un patronat qui a bénéficié de nombreuses baisses de charges depuis le début du quinquennat, a rappelé Marylise Lebranchu, qui s'est dit "surprise" de la déclaration de Pierre Gattaz disant qu'il se retirerait des négociations sur la loi Travail si le projet n'évoluait pas : "J'ai toujours dit, je l'ai dit à M. Gattaz et je peux le redire ici facilement. Est-ce que vous pouviez imaginer de telles sommes rendues à la compétitivité de la France ? Non. Personne ne l'avait imaginé et ça a été fait."Interrogée sur le mouvement lancé par Emmanuel Macron, l'ancienne ministre s'est montrée sceptique : "Quel est le projet politique de M. Macron ? Quelle est sa vision de société ? Je ne sais pas encore. (...) Il est ministre de l'Economie, c'est quoi le chiffre du chômage aujourd'hui ? Je crois qu'un politique doit être dans la responsabilité de ce qu'il a à faire au jour le jour. Il y a énormément de choses à faire et ce qui m'embête, dans votre question, c'est qu'on n'est jamais dans ce qui va se passer, on est dans ce qui pourrait se passer si, dans quelques mois... Les Français que je rencontre ne supportent plus ce petit jeu-là. (...) S'il dit 'Il faut qu'on se mette en marche', ça veut dire que, depuis qu'il est secrétaire général adjoint de l'Elysée et ministre de l'Economie, il ne marche pas ? J'espère quand même qu'il marche depuis 2012."Regardez l'interview de Marylise Lebranchu, députée PS du Finistère et ancienne ministre, invitée de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat.

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