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"12h sur la planète Mars" : entre Macron et opposition, une réunion entre déception et scepticisme

Par Maxime Trouleau

Entre 15h et 3h du matin, Emmanuel Macron s'est entretenu avec les 11 chefs de partis de l'opposition. Mais rien de bien concret pour l'instant.

Après 12 heures d’entretien avec le chef de l’État, les 11 chefs de partis de l’opposition son ressortis plutôt mitigés. Ces échanges à huis clos, sans portable ni journalistes, se sont terminés jusqu'à 3 heures du matin avant un nouveau rendez-vous déjà prévus... même si aucune date n'a été fixé. En tout cas, tout le monde est dores et déjà d’accord pour poursuivre les discussions.

"Au pire il ne se passera rien"

Des discussions, commencées ce mercredi après-midi, qui n'ont pas vraiment convaincus les invités. À en croire les uns et les autres, on oscille entre déception et scepticisme. "Impossible de vous dire sur quoi tout cela va se terminer" a même déclaré Jordan Bardella du Rassemblement National. "Au pire il ne se passera rien, au mieux quelques propositions vont prospérer" a d’affirmé se son côté Eric Ciotti, des LR, sur France 2.

"12 heures sur la planète Mars"

"On est loin du grand soir" a résumé pour sa part Olivier Faure, du PS. Des discussions "franches et sincères" souligne Fabien Roussel sur RTL. Pour Manuel Bompart, de la France Insoumise, tous on assistés à des échanges lunaires ou plutôt... martiens. "J'ai l'impression d'avoir vécu 12 heures sur la planète Mars avec un certain nombre de débats, de discussions de dissertations mais aucune annonce, aucune mesure concrètes sur les problématiques et les priorités des Français", a déclaré le chef des Insoumis au coeur de la nuit dionysienne.

"On est venus, On a vu, on a été déçus"

Marine Tondelier  y est allée de sa petite phrase aussi. "On est venus, On a vu, on a été déçus" a osé la patronne des Verts qui regrette également que les discussions soient restées trop éloignées des préoccupations des Français.

De la déception donc, notamment à gauche, mais une proposition voulue par la Nupes retenue tout de même par Emmanuel Macron avec l'organisation d'une "conférence sociale" sur les petits salaires.

Pour le reste, le président de la République fera "parvenir dans les prochains jours une lettre synthétisant les échanges" avant, donc, de nouvelles discussions.

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