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Pascal Dupraz s'est prêté au jeu du "Si t'étais"

Par Mathilde Régis

Après un grand entretien confidence sur son nouveau poste d'entraîneur au Toulouse football club, Pascal Dupraz a répondu avec franchise aux questions du "Si t'étais".

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Si t'étais président de la Ligue de football, quelle serait ta première mesure ? C'est une bonne question, il faut que je réponde correctement. Je me représenterai, parce que je trouve que Frédéric Thiriez est un bon président. Si t'étais encore au service du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés qu'est ce que tu aimerais changer ? Rien de la philosophie de l’HCR, c'est une noble cause. Ce sont des gens aussi passionnés que moi. Je suis passionné par le ballon rond, eux voué à la cause des réfugiés. Si t'étais un super-héros, quel serait ton super pouvoir ? De mettre des coups de casques aux cons, de faire en sorte que le civisme en France réapparaisse, que la politesse soit dans toutes les bouches et que les parents arrêtent de démissionner concernant l'éducation de leurs enfants. Si t'étais un autre sportif, qui serais-tu ? Jean Claude Killy. Si t'étais un cuisinier, quelle serait ta spécialité ? Mon ami Marc Veyrat, car chez lui tout est bon, exceptionnel. Mais j'ai eu une chance terrible, j'ai dû manger dix fois chez Marc et je n'ai jamais payé. Il est d'une générosité incroyable, c'est un talent à l'état pur. Si t'étais Olivier Sadran, conserverez tu Wissam Ben Yedder ? Déjà si j'étais Olivier Sadran, je serai fier de mon parcours et je serai une belle personne. Je ne suis pas condescendant ou en train de cirer les pompes, mais je l'ai trouvé très humain. Il a eu une attitude royale envers moi lorsque j'ai fait mon petit malaise. C'est un passionné de football, de sport et un amoureux de son club. J'ai senti dans le vestiaire après le match de Bordeaux qu'il était fier et presque ému. À la fin de la saison, au risque de vous surprendre, je ne conserverai pas Wissam Ben Yedder. À regret, mais je pense que pour Wissam, il est temps d'exprimer son talent ailleurs. Ce n'est pas ma partie, en d'autres temps j'avais la clé de ces décisions, là j'ai juste la clé de mon vestiaire et ça me suffit bien. Si t'étais Didier Deschamps, prendrais-tu Karim Benzema ? Non, pas du tout. Je vais être très clair sur ce sujet. Si j'avais été Laurent Blanc après Knysna, je n'aurai jamais sélectionné les joueurs qui n'étaient pas descendus du bus. Donc le premier responsable de ce qu'il se passe aujourd'hui je pense que c'est Laurent Blanc, car il a remis tous les joueurs qui s'étaient moqués de notre métier et moqués de notre nation à l'occasion d'une Coupe du Monde. Il faut bien le considérer, pour un sportif ou pour un footballeur, quand vous êtes jeune et que vous avez 6 ans, vous rêvez de faire la Coupe du Monde. Et voilà que nous avons eu affaire à des joueurs français qui ne sont pas descendus d'un bus, qui ont fait la grève pour ne pas participer à un entraînement. Donc non pour Benzema, et non pour tous ceux qui sont encore en sélection alors qu'ils ne devraient pas y être.

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