Léon Marchand, quadruple champion olympique cet été, a gagné l'épreuve du 100 m 4 nages lors de l'étape de Shanghai de la Coupe du monde en petit bassin vendredi, de quoi l'"amuser" pour ses premières courses depuis ses exploits parisiens.
"Je ne m'attendais pas vraiment à beaucoup de résultats, j'essaie juste de m'amuser et de revenir à mes standards", a-t-il déclaré à l'AFP.
Meilleur temps des séries vendredi matin, le Français de 22 ans a remporté la course en 50,65 secondes, établissant un nouveau record de France, trois dixièmes en dessous du chrono de Florent Manaudou qui datait de 2013. Il a devancé d'une milliseconde le Suisse Noe Ponti, le Britannique Ducan Scott complètant le podium.
Figure emblématique de ces JO, Marchand est revenu à la compétition après avoir passé plusieurs semaines à se reposer. "Pour le moment, j'essaie juste de reprendre mon ancien entraînement", a-t-il expliqué.
En série, le Français a surpris le public en portant un bonnet de bain du nageur américain Caeleb Dressel.
"Dressel est quelqu'un que j'admire en natation, il m'a beaucoup aidé dans ma carrière et dans ma vie aussi, donc j'étais vraiment fier de porter ce bonnet ce matin", a-t-il déclaré.
Deux mois et demi après des Jeux de rêve, le Toulousain participe à cette étape de Shanghai de la Coupe du monde en petit bassin de vendredi à dimanche, avant de prendre le chemin d'Incheon (Corée du Sud, 24-26 octobre) et de Singapour (31 octobre-3 novembre).
Sa saison se poursuivra ensuite du côté de Budapest, pour les Championnats du monde en bassin de 25 m du 10 au 15 décembre, avant sans doute une escale à La Réunion (meeting de l'océan Indien, 20-22 décembre).
Cette période est qualifiée de "transition" pour le nageur toulousain, qui bénéficie désormais d'un statut professionnel après deux saisons à évoluer dans le championnat universitaire américain.
"Il n'y a pas de gros enjeux en termes de résultats, il n'y a pas une grosse pression. Il y va pour faire de la compète, enchaîner les courses et prendre des repères", a résumé le DTN français, Julien Issoulié.
AFP / Shanghai (AFP) / © 2024 AFP