"Ca fait tellement longtemps qu'on attend des JO à Paris. J'étais de ceux qui disaient qu'après 2012 il fallait de suite enclencher une nouvelle candidature. On a franchi le pas aujourd'hui et c'est bien normal parce qu'on mérite des Jeux en France", a-t-il déclaré au micro de Sud RadioPourtant dans notre question du jour "Soutenez-vous la candidature de Paris aux JO d'été de 2024 ?", 72% des auditeurs répondent non. Un résultat que le députée de la 12e circonscription des Yvelines a analysé : "S'il y a des réticences c'est dû à la conjoncture. Certaines personnes sont dans des difficultés quotidiennes et c'est compréhensible qu'a priori il ne comprennent pas de telles dépenses. Mais c'est une erreur. Parce ce que les JO sont un investissement sur au moins 30 ans. Ces Jeux vont structurer et rendre plus solide la société. Les six milliards qui seraient engagés ne sont pas grand chose au regard de la notoriété et de l’attractivité pour la France que ces Jeux vont apporter."
"Je peux vous dire que le mouvement sportif en France est extrêmement solide"
Aujourd'hui, Paris semble faire office de favori. Pourtant en 2012 cet excès de confiance avait valu une belle douche froide à la délégation française. Une erreur qu'il ne faudra pas répéter selon David Douillet : "Il ne faut pas s'emballer et garder beaucoup d'humilité. Chaque ville sera une candidate extrêmement sérieuse. Tous les dossiers seront très performants. La différence se fera sur l'engouement populaire mais aussi sur la solidité de l'association entre sportifs, politiques, et secteur privée. Mais l'engouement populaire est le plus important, c'est pour ça qu'il faut éduquer sur l'intérêt de ces jeux."Si en 2012 la candidature avait été portée par les politiques, cette fois ce sont les sportifs qui seront au centre du projet. Un bien selon le triple champion olympique : "C'est avec la légitimité du mouvement sportif que l'on espère gagner l'organisation de ces jeux. Le CIO se pose la question suivante : "En qui je vais avoir le plus confiance ?". Donc il faudra apporter un gage de confiance vraiment solide. Et je peux vous dire que le mouvement sportif en France est extrêmement solide. Et c'est pour ça que l'on a peut-être un petit avantage sur ce point".