Comment êtes-vous après cette défaite en finale qui vous prive de qualification directe pour les JO.La déception est présente, mais quand on sait que l'on joue les champions olympiques et champions du monde à 2 jours d'intervalle sans jours de repos c'est difficile. On les a battus une fois, mais pas deux. C'est décevant, mais on sait que l'on aura une deuxième chance au tournoi de rattrapage fin mai début juin.À la fin de la finale perdue, tout le monde a dit "on va aller a Rio".On est convaincu que l'on a les moyens d'aller à Rio. L'important c'était de se qualifier, mais aussi d'arriver à la finale en finissant dans les deux premiers. On a toutes nos chances parce que le tournoi asiatique sera d'un niveau moindre. Ce ne sera pas du tout le même niveau donc on va aller à Rio. Il faut tout de même rester méfiant et garder notre niveau de jeu sans avoir de blessés. Il faut le prendre en compte.Le règlement de ce volley-ball international est à revoir ?Oui dans le sens où il y a trop de compétitions. On a l'impression que l'on veut tuer les joueurs. Maintenant on savait que c'était comme ça. Donc ce n'est pas une surprise. On s'en sert comme une force. On va essayer de prouver que l'on a les moyens de se qualifier.Vous avez senti que l'équipe de France était émoussée ?Non pas vraiment. Le premier set nous a donné raison. On les a peut-être trop surclassés. On ne l'a pas senti venir et c'est arrivé d'un seul coup. Il nous a manqué un peu de fraîcheur. On est la seule équipe à avoir fait 5 matchs en 5 jours. Tous les autres ont eu un jour de repos. C'était bien calculé pour nous empêcher d'aller le plus loin possible et nous éliminer des jeux. Mais on va y aller.
Arnaud Josserand : "On est convaincu que l'on va aller à Rio"
Par Justin Boche
Comment êtes-vous après cette défaite en finale qui vous prive de qualification directe pour les JO.La déception est présente, mais quand on sait que l'on joue les champions olympiques et champions du monde à 2 jours d'intervalle sans jours de repos c'est difficile. On les a battus une fois, mais pas deux. C'est décevant, mais […]
