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Pierre Berbizier : "Faire avancer l'entité Aviron Bayonnais"

Le futur manager général de l'Aviron Bayonnais s'est confié pour la première fois ce mercredi après-midi après l'annonce de sa nomination.

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Après cinq ans loin des radars du monde du rugby, Pierre Berbizier fait son grand retour dans un club et pas n'importe lequel, l'Aviron Bayonnais. Même si les Basques sont relégués en Pro D2, le projet présenté par les deux présidents, Francis Salagoïty et Christian Devèze, a convaincu l'ancien sélectionneur tricolore qui s'est confié au journal l'Équipe.

«C'est un vrai plaisir de retrouver un projet, surtout dans un club comme l'Aviron, qui a une identité rugby très forte, un club historique tout simplement. Il y a ce côté passionnel, et, au-delà de l'équipe professionnelle, le projet de monter et développer, à terme, un centre de performance qui devrait se finaliser dans l'année sur la partie structure. Il doit permettre à l'Aviron de se développer sportivement. A court terme, la mission concerne l'équipe pro, mais à côté, sur le moyen et long terme, il y a la partie développement des ressources.»

Si ce projet lui fait penser à "celui du Racing à ses débuts, au-delà des couleurs ciel et blanc...», il sera évidemment bien différent notamment sur le plan humain car des hommes sont déjà en place au sein du staff sportif à l'image de Vincent Etcheto, l'actuel entraîneur en chef. Mais cela ne pose aucun problème au futur manager général, bien au contraire. 

«On s'est rencontrés. Vincent Etcheto est l'un des meilleurs entraîneurs de sa génération. L'accompagner, c'est lui transmettre mon expérience du haut-niveau et j'attends de lui qu'il m'apporte son enthousiasme et sa passion du jeu. Les bases de notre fonctionnement sont claires. On va s'amener mutuellement ce qu'il y a de positif chez nous. Mais plus que la relation Pierre Berbizier-Vincent Etcheto, le véritable challenge, c'est de faire avancer l'entité, Aviron Bayonnais. Ce sera une des conditions de la réussite.»

Et un gros chantier attend Pierre Berbizier car cette saison très compliquée (seulement 6 victoires en 25 matches, aucun point pris à l'extérieur) ponctuée par cette descente immédiate en Pro D2 a clairement démontré le manque de structuration du club basque notamment autour de l'équipe professionnelle.

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