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Les Bleus à l'épreuve italienne

Par Arnaud Rey

Le XV de France démarre sa huitième Coupe du monde ce soir à 21h00 en direct sur Sud Radio avec Daniel Herrero et Xavier Barret au micro. Une entrée en campagne très attendue par le public français qui espère un match net et sans bavure face à des italiens sur le papier plus faibles.

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Le jeu au pied de Scott Spedding sera précieux face à l'Italie.

© ADRIAN DENNIS / AFP
Le jeu au pied de Scott Spedding sera précieux face à l'Italie.

"Je veux être Champion du monde", "Je suis libre le 31 octobre", "Faire mieux que la dernière Coupe du monde"... Dimitri Szarzewski, Yannick Nyanga et Pascal Papé, les anciens de la bande à Philippe Saint-André ont sorti les crocs pendant ces deux mois de préparation. Après la frustration ultime de 2011, celle-là, si proche de l'Hexagone, ils veulent la ramener en France. Mais tout débute ce soir face à l'Italie. Bizarrement, Twickenham et ses alentours sont moins bouillants qu'hier pour l'entrée en lice de l'Angleterre même si de nombreux supporters français envahissent le stade anglais depuis quelques heures. Des coqs sur la tête, des drapeaux tricolores sur les épaules et des maillots bleus de toutes les époques habillent tous ces Français mais l'ambiance est différente. On sent tout de même qu'il y a une petite crainte, une petite appréhension avant cette entrée dans ce Mondial. Parce que en face, c'est l'Italie de Jacques Brunel. Une formation italienne qui sur les quatre dernières rencontres a battu la France à deux reprises. Ex-aequo la balle au centre ? Non non non, pour ce premier France - Italie de l'histoire des Coupes du monde, ça va piquer.

Un match âpre et incertain

Avec l'Italie, c'est finalement toujours la même musique. Si les Italiens sentent le coup possible, ils s'accrocheront et deviendront redoutables. Avec des joueurs d’expérience comme Ghiraldini ou encore Castrogiovanni, s'il faut fermer le jeu et faire des cocottes pour sortir vainqueur, le jeu sera réduit à ça. On a l'impression de se répéter à chaque duel entre les deux nations mais cette rencontre sera âpre. L'ouvreur, Tommaso Allan, disaient il y a deux jours dans notre Journal de la Coupe du monde que les Italiens "savaient comment battre les Français". Même si Jacques Brunel a souligné que les Bleus "étaient favoris dans cette poule avec l'Irlande". Fini les politesses par presse interposée, maintenant, tout va se régler sur le pré. Toute la France sera derrière les Bleus, espérons que cette fois-ci, ils gommeront le passé pour entrer sereinement dans la plus belle des compétitions du monde du rugby. Allez les Bleus !

Martin Castrogiovanni, l'ogre de la première-ligne italienne

© Filippo Venturi
Martin Castrogiovanni, l'ogre de la première-ligne italienne
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