"C'est une fierté de débuter ce match pour notre première Coupe du monde, c'est aussi beaucoup d'émotion et de stress". La pression est montée d'un cran aujourd'hui pour le pilier tricolore, Rabah Slimani. Maintenant que l'on connaît les 36 joueurs qui s'affronteront samedi soir dans le temple de Twickenham, les heures vont être longues pour les acteurs de cette rencontre. Eddy Ben Arous, lui, souligne un mélange d'excitation et d'appréhension. "On aura aussi bien peur de mal faire que de bien faire. Dans tous les cas, il va falloir s'envoyer à 100% pour rester dans ce groupe de titulaires." Il faut dire que l'attente est énorme derrière les Bleus qui ont frôlé l'exploit de battre la Nouvelle-Zélande en finale de la précédente édition. Mais depuis l'ère PSA a fait couler beaucoup d'encre. Alors bien commencer ce Mondial est une priorité pour le numéro huit français, Louis Picamoles. "L'objectif est de bien rentrer dans cette Coupe du monde et commencer par une victoire c'est très important pour la confiance. Après, on ne pense pas à éliminer un premier concurrent, c'est trop tôt pour le dire sur un premier match."
"Un match difficile sur les bases"
Le demi d'ouverture italien, Tommaso Allan, n'a pas caché son excitation d'être titulaire pour ce premier match contre la France. Selon lui, l'Italie révèle vraiment "son état d'esprit" et s'attache bien plus à la dimension "physique" dans le combat face à la France. En plus, il s'agit du match d'ouverture de la Coupe du monde, il y aura forcément un sentiment particulier lors de l'entrée sur la pelouse de Twickenham, mais l'ouvreur italien est confiant. "Contre la France, c'est toujours un grand match, je pense que l'on peut faire quelque chose de bien. On a déjà battu la France, on sait comment la battre." Le message est clair, les couteaux ne sont pas encore tirés mais ça va venir surtout que le dernier duel entre les deux équipes a tourné court avec un 29-0 cinglant en faveur des Bleus à Rome. "On a regardé la vidéo et isolé tout de même des choses positives mais on a oublié ce résultat, c'était pendant le Tournoi des VI Nations, maintenant c'est la Coupe du monde, ce sera un autre match" confie Tommaso Allan. Le troisième-ligne toulousain est préparé à un très gros combat devant vendredi soir. "On sait que cela va être un match difficile sur les bases, donc en conquête et dans le combat au sol." Surtout si la pluie s'invite à la fête, les "gros" seront d'autant plus sollicités pour faire le sale boulot. Pour le moment, le temps est clément sur Londres, il faut juste souligner l'atmosphère qui commence à s'imprégner de l'évènement. Top départ demain soir avec Angleterre - Fidji !
Ne manquez pas ce soir dans le Journal de la Coupe du monde à 19h30, les interviews de Philippe Saint-André et Jacques Brunel mais aussi un entretien exclusif avec Bernard Lapasset, Président de World Rugby.
