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Aurillac / Bayonne : un combat pour l’accession

Par Mathilde Régis

Ce samedi, la finale de la Pro D2 entre Aurillac et Bayonne se joue à Toulouse. Si les deux équipes ont été plutôt régulières cette saison, Bayonne fait figure de favori. Sud Radio Sports interrogeait ce soir le demi de mêlée d'Aurillac et l'entraîneur de Bayonne pour en savoir un peu plus sur les motivations à rejoindre le LOU en Top 14 à la saison prochaine.

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Ce soir dans l'émission Sud Radio Sports, Paul Boisset, demi de mêlée d'Aurillac, analyse l’affiche au micro de Jean-Louis Verger : "je pense que ce sera une finale ouverte, parce que Bayonne produit beaucoup de jeu. Ils ont une grosse conquête, des avants qui sont puissants. Ça va être vraiment un gros match avec des intentions, un match engagé avec du beau jeu." À savoir si Aurillac va particulièrement cibler un secteur particulier chez les Bayonnais, le demi de mêlée répond que le sujet est à l’étude : "ils sont dangereux sur chaque point, mais il y a des failles, comme dans toutes les équipes. Maintenant à nous de les déceler, on va travailler ça cette semaine à la vidéo, on va voir leur dernier match et revoir le match d'aujourd'hui." À peut-être 80 minutes d’une accession en Top 14, Aurillac serait pourtant "sans pression", affirme Paul Boisset : "il reste un match, il va falloir le jouer. Les deux équipes vont vouloir gagner. De toute façon quand on joue une finale, c'est pour gagner. On l'a toujours dit, l'objectif principal c'était une demi-finale, on l'a eu à la maison, c'était du bonus, on l'a gagné, c'est encore du bonus. Donc on va savourer et on va y aller sans pression."

Chez les Bayonnais, "on déclare haut et fort qu’on veut gagner"

Du côté de Bayonne, le sentiment qui domine, c’est "celui de finir le travail" explique Vincent Etcheto, invité de l’émission Sud Radio Sports : "c'est une joie immense depuis dimanche en interne et une frustration extraordinaire, puisqu’on sait que tout ce qui a été fait depuis le mois de juin - cette reprise du club- ne servira "quasiment à rien" si on ne va pas jusqu'au bout. Après, bien sûr, on va se relever si on imagine le pire parmi tous les scénarios. Mais c'est vrai qu'il y a 99% du cerveau qui dit qu'on va le faire. C'est l'attente en se disant que tout se joue sur une heure et demie." Pour l’entraîneur, les joueurs bayonnais ont conscience de leurs potentiels et reste concentrés sur l’objectif : "après le match de demi-finale, le calme régnait dans les vestiaires, il y a eu un tour d'honneur, mais qui a été très sobre. Je les ai attendus après dans les vestiaires, on a discuté, mais il n'y avait pas d'euphorie, de cris de joie. On était entre nous et déjà on avait basculé sur la prochaine échéance, la vraie."Dans ce match à même d’ouvrir les portes du Top 14 à Bayonne, l’équipe d’Aurillac est redoutée par le coach : "c'est l'équipe la plus solide de la Pro D2 après Lyon. Elle a battu Lyon chez elle, c'était une des rares à battre le LOU quand ils étaient au sommet, parce qu'en fin de saison, ils ont lâché deux ou trois matchs. Ils sont solides, il n'y a pas de points faibles, c'est une équipe qui a une conquête très propre. On sent de l'homogénéité, de la continuité, de la sérénité. C'est une équipe costaud et il va falloir qu'on soit très bons." Pour lui, le discours de Paul Boisset sur une arrivée "sans pression" ne veut pas dire que l’équipe d’Aurillac ne se battra pas : "On a envie de la gagner cette finale, si ça se joue à ça, on gagnera. Mais ça m'étonnerait qu'ils aient moins envie que nous franchement. Après c'est peut être une façon pour eux de se dire "on y va, on ne risque rien". Moi je l'avoue, on risque tout. Moi, ça me ferait chier de perdre cette finale, donc on va y aller à fond. Mais on ne va pas changer notre façon de faire, on est comme ça depuis le début, on va rester comme on est, mais on déclare haut et fort qu'on veut gagner."

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