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2007, un quart de finale bleu, blanc, rouge

Par Arnaud Rey

J-1 avant le quart de finale entre la France et la Nouvelle-Zélande. Retour au Millennium Stadium de Cardiff, lors du quart de finale de la Coupe du monde 2007 qui avait vu s'imposer le XV de France face aux All Blacks après un Haka mythique et un retournement de situation en deuxième période.

6 octobre 2007. La France organise la Coupe du monde mais perd lors du match d'ouverture face à l'Argentine (17-12). Classés deuxièmes de poule, les Bleus se retrouvaient donc au Millennium Stadium de Cardiff pour y disputer le quart de finale face aux terribles All Blacks, auteurs une nouvelle fois d'un sans faute lors de la première phase du Mondial. Toute la planète ovale voyait la Nouvelle-Zélande s'imposer sur un score fleuve face à des petits Bleus dépassés par l'évènement. Mais l'histoire allait se répéter pour les hommes de Bernard Laporte. Dès le Haka, les Bleus lançaient la révolte en s'avançant au contact des joueurs néo-zélandais vêtus de tee-shirt bleu, blanc, et rouge. Le ton était donné. Après une première mi-temps maîtrisée par la Nouvelle-Zélande (13-3), la France profitait de l'expulsion temporaire du trois-quart centre néo-zélandais Luke McAlister pour revenir à égalité après un essai de Thierry Dusautoir et une pénalité de Lionel Beauxis. Toutes les cartes étaient redistribuées et les vingt dernières minutes de jeu promettaient d'être mythiques. Le numéro huit des All Blacks Rodney So'oialo plantait un nouvel essai à quinze minutes de la fin du match. Mais après une série de ping pong rugby, le demi d'ouverture, Frédéric Michalak, tout juste entré en jeu, trouvait une brèche dans la défense noire et envoyait son trois-quart centre Yannick Jauzion dans l'en-but néo-zélandais. Jean-Baptiste Elissalde transformait, 20-18. Malgré une ultime tentative néo-zélandaise pour revenir au score, la défense française ne rompait pas. Score final, le XV de France signait sa deuxième victoire consécutive face à la Nouvelle-Zélande en Coupe du monde. Une rébellion qui a marqué l'histoire du rugby français et néo-zélandais car le traumatisme de cette élimination prématurée n'est toujours pas oublié. Samedi soir, dans le même contexte, les All Blacks voudront prendre leur vengeance pour de bon.

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