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Yohann Petiot : "l'État doit soutenir les commerçants en période de grève"

Le 10 décembre 2019, les commerçants impactés par la grève et les manifestations contre la réforme des retraites rencontreront Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.

Les manifestations contre la réforme des retraites agacent les commerçants, qui constatent une perte de chiffre d'affaires. © AFP

Pour évoquer leurs revendications, Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce, était l'invité de Patrick Roger le 10 décembre 2019 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"Les commerçants ne peuvent pas rater cette période de Noël une deuxième année de suite"

"Aujourd’hui sera une journée noire à Paris et dans d’autres grandes villes. Et les commerçants dans les grandes villes et métropoles vont encore souffrir. Cela s’explique par le fait simple de la grève des transports, qui bloque l’accès à ces centres-villes, mais aussi par les manifestations.

Au-delà de cette journée, ce qu’on redoute encore plus, c’est le week-end à venir. Le mois de décembre est un mois essentiel, on fait 10 à 20% de notre activité annuelle sur ce mois. Et le week-end qui arrive est le deuxième avant Noël. C’est un week-end important, et nous ne pourrons pas le rater une deuxième année de suite. On espère vraiment que ça va se calmer et qu’on pourra retrouver une situation normale le week-end prochain", a déclaré Yohann Petiot.

"Une fois de plus, les commerçants ne vont pas pouvoir travailler normalement"

"On espère que l’État pourrait réactiver le plan de soutien mis en place il y a un an après la crise des Gilets Jaunes. C’est le minimum à faire. Bien sûr qu’il faut le faire, car de nombreux commerçants seront en perte de chiffre d’affaires, faute d’activité ce mois-ci. Mais cela ne suffit pas. Il faut savoir que cela fait un an que les commerçants ont chaque semaine des manifestations qui les empêchent de faire leur activité normalement. Une fois de plus, alors qu’on arrive aux fêtes de fin de l’année, ils ne vont pas pouvoir travailler normalement.

Bien sûr qu’il faut mettre en place ces mêmes mesures, mais c’est insuffisant. Aujourd’hui on veut pouvoir faire notre activité normalement, accueillir les clients le plus tranquillement possible", a poursuivi Yohann Petiot.

 

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

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