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Tempête Ciaran : le jour d'après

Par Jean Baptiste Giraud

Après le passage de la tempête Ciaran sur le nord-ouest de la France, l'heure est au bilan. Notamment dans le Finistère.

Après le passage de la tempête Ciaran, c’est le jour d’après dans de nombreuses communes du nord-ouest de la France. L’heure est au bilan : deux personnes ont perdu la vie, 16 ont été blessées, et les dégâts sont importants.

Tempête Ciaran : "Un spectacle de désolation"

"Hier matin, c’était un spectacle de désolation, confie Bertrand Audren, maire de Plougonvelin (Finistère), village de 4299 habitants, au niveau de la pointe St Mathieu. Les routes étaient coupées, les arbres et les câbles électriques tombés. Les habitations ont aussi été fortement impactées. Certaines ont perdu leur toiture. Les bâtiments communaux et les fermes ont également souffert."

Comment se portent les habitants ? "Il n’y a pas eu de victimes ni de blessés. Les personnes ont pu être relogées, on avait mis en place un accueil à la médiathèque." A-t-il peu dormi ? "Oui, la nuit a été assez courte. De toutes façons, c’était assez difficile de dormir. Pour l’anecdote, de ma fenêtre, je voyais des arcs électriques à deux mètres. C’était assez impressionnant."

 

 

 

Un quart de la population sans électricité

Le Finistère est habitués aux tempêtes. Mais des rafales à 193 km/h, est-ce inédit ? "C’est du jamais vu en termes de vitesse. Mais je me souviens de l’ouragan de 1987, j’avais dix ans. Les routes avaient été coupées, nous n’avions pas eu d’électricité pendant trois semaines. On a déjà eu des événements climatiques importants. Là, à mon avis un quart de la population n’a pas d’électricité. Des câbles sont toujours par terre, les agents d’Enedis sont forcément très sollicités. La priorité va être de continuer à déblayer les axes routiers des arbres qui restent."

La prévention a permis d’éviter le pire ? "Nous avons été prévenus en amont par la préfecture, explique Bertrand Audren, maire de Plougonvelin. La veille, nous nous étions rapprochés des promoteurs pour qu’ils sécurisent leurs chantiers. Les agents communaux avaient été incités à sécuriser les bâtiments. Mais avec 193 km/h, il est clair que beaucoup de choses ont volé. On nous annonce un nouveau coup de vent à 100 km/h demain."

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