Stéphane Gayet était l'invité de Patrick Roger le 8 juin 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Actuellement la situation est bien contrôlée"
"La France a connu le pic de l’épidémie mi-avril 2020. Depuis mi-avril, et malgré le déconfinement depuis le 11 mai, la courbe est descendante. La courbe, tant en médecine de ville qu’en hospitalisations, ne fait que décroître. Le déconfinement progressif entamé le 11 mai n’y a rien changé du tout. La vague est en train de s’éteindre petit à petit. Dans les services d’urgences, on ne voit plus de cas graves qui viennent, c’est rassurant. Tout ce qu’on peut dire, c'est que tout se passe bien actuellement, la situation est bien contrôlée, il n’y a pas de reprise de l’épidémie.
Dans ces conditions, il est tout à fait licite d’assouplir les mesures parce que l’économie est asphyxiée, sur le plan scolaire c’est catastrophique (la formation à distance n’est pas très efficace). On compte assouplir ces mesures vers la fin du mois de juin", a déclaré Stéphane Gayet.
"Le confinement, c’était la bonne décision"
Et le confinement ? "C’était un bon choix, une mesure de nécessité. On a été pris de court, pendant longtemps on ne croyait pas et on n’était pas prêts. On se disait : cette épidémie n’arrivera pas en Europe, n’arrivera pas en France. Si on avait bien anticipé, comme c’était le cas dans des pays comme la Suède, le Vietnam, Singapour… Il a donc fallu décider dans l’urgence.
Le confinement a été une décision très violente, mais c’était la bonne décision. Elle a permis d’atténuer la courbe et d’atténuer la saturation des hôpitaux", a estimé Stéphane Gayet.
"On peut tout à fait assouplir les mesures dans les écoles"
Stéphane Gayet estime aussi que le protocole sanitaire mis en place dans les écoles peut tout à fait être assoupli. "Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, s’est exprimé fin avril 2020, il a dit qu’il n’était pas question de permettre à la totalité des enfants d’aller à l’école avant le mois de septembre. Et puis il est revenu sur sa décision parce que nous avons eu des éléments nouveaux.
On s’est aperçus que les enfants étaient beaucoup moins disséminateurs de virus qu’on ne l’avait dit. Dans ces conditions, on peut tout à fait assouplir les mesures dans les écoles, parce que les enfants ne représentent pas un danger".
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