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Stationnement payant : les adeptes du scooter et de la moto haussent le ton

Par Benjamin Jeanjean

Reportage Sud Radio. Deux villes du Val-de-Marne, Charenton-le-Pont et Vincennes, font payer depuis ce lundi le stationnement aux scooters et autres motos. Une décision qui est, sans surprise, loin d’être bien accueillie par les premiers concernés.

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Face à l’occupation de l’espace public des deux-roues motorisés, jugée de plus en plus invasive par certains, deux villes du Val-de-Marne (Vincennes et Charenton-le-Pont) font payer depuis ce lundi le stationnement à ces véhicules, au tarif d’1,50€ pour deux heures de stationnement (contre 4,40€ pour les automobilistes). Sans surprise, la mesure fait grincer des dents chez les usagers. "Entre le prix de l’essence, l’assurance, le prix du véhicule, maintenant les places de stationnement, ça devient de plus en plus dur...", déplore l’un d’entre eux au micro de Sud Radio. "Si demain, quand je me gare pour venir au sport, il faudra mettre encore 4 euros de péage, ça fait chier...", dénonce un autre.

Pour Sabrina, qui roule en scooter tous les jours, il est hors de question de payer. "Ça fait plusieurs fois que je retrouve mon scooter dégradé dans la rue, donc je voudrais savoir pourquoi je paierais si personne ne passe pour regarder. Certains scooters restent des semaines et des semaines, la mairie dit qu’elle fait quelque chose mais elle ne fait rien. Je veux bien payer, mais s’il y a un service. Là, il n’y a absolument rien, donc non", martèle-t-elle.

"À partir de là, pourquoi pas les vélos ?"

Même son de cloche du côté de Daniel, pour qui les places de stationnement des deux-roues sont mal étudiées. "On abîme vite les motos quand on se gare sur les stationnements motos. Il n’y a pas de place, ils font n’importe quoi. Si mon véhicule était protégé et qu’il n’y avait pas de souci, je payerais. Mais là, ce n’est pas le cas", indique-t-il.

Éric, quant à lui, ne comprend pas pourquoi tous les deux-roues ne sont pas logés à la même enseigne. "Tout le monde doit payer, ou personne ne paye ! À partir de là, pourquoi pas les vélos ? Est-ce normal, je n’en sais rien. La chaussée est publique, pour moi on ne devrait pas payer mais voilà, certaines villes décident de faire payer le stationnement…", déclare-t-il.

Dans ces deux villes, les contrevenants s’exposent à une amende d’un montant d’une dizaine d’euros environ.

Un reportage de Capucine Bouillot

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