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Rodrigo Arenas : "C'est une question de santé publique, il faut des règles communes"

Par La Rédaction

Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE), était l'invité de Philippe Rossi lundi 24 août dans l’émission "Les vraies voix de l'été" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 17h.

A une semaine de la rentrée, le gouvernement se veut rassurant sur les protocoles sanitaires en vigueur. Le co-président de la FCPE, Rodrigo Arenas, est l'invité de Philippe Rossi, dans "Les vraies voix de l'été" sur Sud Radio pour en parler. Ina FASSBENDER / AFP

Alors que le débat continue de faire rage entre les syndicats et l'Education nationale, la rentrée devrait bien avoir lieu le 1er septembre prochain, comme le préconise la FCPE, représentée par Rodrigo Arenas. Jean-Michel Blanquer a tenté de rassurer, ce lundi sur la bonne tenue de la rentrée des classes. Pour le co-président de la fédération des parents d'élèves, "pas besoin d'être rassuré, mais que le protocole sanitaire fonctionne et pas seulement sur le papier", commente-t-il.

Des protocoles selon les zones à risque

Plusieurs protocoles sont prévus selon l'état d'activité du virus, souligne Rodrigo Arenas. Par décret, officialisé en août, un protocole autorise Marseille et Paris à demander l'enseignement à distance. "Aujourd'hui, le Premier ministre communique sur ce qui l'intéresse mais pas sur les moyens qui permettraient la réussite de son propre protocole", s'indigne le co-président de la FCPE.

Afin que le protocole sanitaire réussisse, la FCPE rappelle "les trois mesures qui doivent être réalisées sur le terrain", à savoir : les masques, se laver les mains et la distanciation sociale. "Or, aujourd'hui, si on prend le cas des masques, le Premier ministre a dit que les familles les plus pauvres devaient aller en quémander au chef d'établissement", déplore Rodrigo Arenas qui ne souhaite pas que s'instaure une politique "de charité".

Égaux face au virus, différents sur la protection ?

Pour la FCPE, cette déclaration est "un déni de réalité". "Il ne connaît pas l'état sociologique des familles", regrette-t-il. "Quand on est une famille pauvre, pour une question de dignité, on ne doit pas aller quémander auprès d'un chef d'établissement qui n'est pas une fourniture scolaire", affirme Rodrigo Arenas. Car à la différence d'un manuel scolaire ou d'un outil de travail, l'acquisition de masques est de l'ordre de "la santé publique" et doit donc dépendre "de règles communes", quitte à ce que son financement "soit pris sur l'argent des impôts".

Pour Rodrigo Arenas, on ne peut pas tabler sur des masques ou des protections qui ont une efficacité qui dépend du niveau de revenus des parents. "Aujourd'hui, le Président de la République communique sur une situation économique qui risque de se dégrader", rappelle-t-il. Si pour le gouvernement, les frais de masques sont à la charge de la famille qui bénéficie d'une augmentation de 100 euros des allocations de rentrée. "Mais les masques coûtent 200 euros par mois pour un couple avec deux enfants, c'est dérisoire", estime le co-président de la FCPE.

 

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