Économie, sécurité, fiscalité… Comment les maires de villes moyennes peuvent-ils agir pour changer la vie de leurs habitants ?
Villes moyennes : "On a envie de s'y sentir bien"
Dans La Tribune du Dimanche, Florian Bercault, maire DVG de Laval, explique comment ces villes constituent des laboratoires fantastiques. "Je ne fais pas partie du syndicat des politiciens ouin-ouin. La majorité des Français vivent dans une ville moyenne. Le Covid a révélé que 75% des Français aspirent à vivre dans ces villes de 10 000 à 100 000 habitants. Il y a un art de vivre dans ces villes à taille humaine. On a envie de s’y sentir bien."
"Je pense que l’engagement civique est plus facile dans une ville moyenne. L’accès à des services publics de qualité y est plus facile. Et puis vous avez le choix : voulez-vous vivre en coeur de ville, en périurbain, en ruralité ? Tout est possible dans les villes comme les nôtres."
Déficit : "Les collectivités ne sont pas le problème, elles ne seront pas la solution. L'État doit se regarder lui-même avant d'aller chercher les autres !" déclare @FlorianBercault, maire de Laval #GrandMatin https://t.co/8XmDDQv7Um pic.twitter.com/v5ZsTIkDK3
— Sud Radio (@SudRadio) May 12, 2025
Un message positif à faire passer
"Dans les villes moyennes, on trouve un rapport équilibré au monde, au temps, aux personnes, à la nature aussi, juge Florian Bercault, maire DVG de Laval. Petit à petit, elles font leur mue. Laval, sans doute le secret le mieux gardé du grand ouest, est une ville charmante, accueillante, où il fait bon vivre. On a tout pour être bien, et c’est le message positif que l’on veut faire passer."
Quid de la sécurité, entre agressions et rodéos urbains ? Un maire peut-il s’emparer de tels sujets ? "C’est la dernière porte qui reste ouverte pour le citoyen. Il y a 32 000 communes, donc 32 000 maires. Sur la sécurité, on se pose la question : l’État a-t-il encore les moyens de sa centralisation, et d’assurer notre sécurité ? C’est pour cela que nous développons des polices municipales, de la vidéo-protection, bon gré mal gré, de manière pragmatique."
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