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Pr.Dubreuil : "Le problème des audioprothèses, c’est le remboursement"

Par Justin Boche

Le professeur Christian Dubreuil (PU-PH) Chef du service Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico faciale au centre Hospitalier Lyon-Sud, a répondu aux questions de Sud Radio alors que L'UFC Que Choisir vient de sortir un rapport-choc sur le marché "verrouillé", des prothèses auditives qui ne bénéficierait qu'a "3 100 professionnels", leur permettant de pratiquer des prix "dissuasifs".

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Les prothésistes sont les seuls habilités à vendre des prothèses auditives en France. Avec un prix de vente qui est en moyenne de 1500€ pour un cout d'achat moyen estimé à 327€ comprenez-vous que cela puisse choquer ? Ils ne sont pas les seuls à distribuer des appareillages auditifs. On voit des appareils en vente en pharmacie autour de 450 € pour des pathologies légères. Mais ces appareils sont vendus 80$ en Inde. Les autres sont des prescriptions médicales pour être sûr que c'est le bon diagnostic. Dans le prix, il y a la vente de l'appareil qui est de 500 euros et 1000 euros pour le service de prise en charge, pour le réglage, le nettoyage ou encore pour le changement des piles, car certaines personnes ne peuvent plus le faire ou ne savante pas. Ce service est valable 5 ans et la loi impose que l’on ne peut pas vendre sans le réglage. Mais c'est vrai que les prothésistes devraient le signaler.- Est-ce qu'il y a assez de prothésistes en France ? Dans la région de Lyon, il n'y a pas un petit village sans audioprothésiste, le territoire est bien maillé. Certains prothésistes sont moins chers que d'autres. Il y a les chaines et les indépendants. Et faire de la publicité ça coute de l'argent. Il y a de la concurrence sur les prix, le service rendu. Les particuliers pratiquent souvent les prix les plus bas avec des gammes plus importantes. Ce n'est pas parce que l'enseigne est grande - Le 12 novembre 2013, vous déclareriez sur le site Atlantico.fr : "Sur dix patients que je reçois en consultation et pour qui c’est une vraie nécessité de s’équiper, trois au maximum prennent rendez-vous avec un audioprothésiste. À chaque fois, c’est le prix qui dissuade les patients. Beaucoup renoncent à en porter. Ça ne peut plus continuer comme ça". Comment a évolué l'appareillage en France depuis ?Depuis 20 ans, ça a beaucoup évolué. Le premier frein était esthétique. Il a disparu. Pour quelqu'un qui gagne bien sa vie, ça ne représente pas grand-chose. Mais pour une petite retraite de moins de 1000 euros, c'est plus compliqué. Le principal problème c’est le remboursement. Ceux qui sont critiquables sont les mutuelles et l'assurance sociale qui ne sont pas au rendez-vous. Parce que ce n’est pas un luxe parce que des personnes s'isolent que ce soit les adultes et les enfants même si l'appareillage auditif de l'enfant est mieux remboursé. “Le grand show de l’info”, une émission présentée par Cyril Brioulet, tous les jours à partir de 17h sur Sud Radio.

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