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Mazerolles pleure l’adjudant-chef Carette

Jean-Léon Condéranne, maire de Mazerolles dans les Pyrénées-Atlantiques, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 27 novembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

L’adjudant-chef Carette est l’un des 13 soldats morts en pleine mission contre le terrorisme au Mali. AFP

C’est le choc dans la commune de Mazerolles, après la disparition de l’adjudant-chef Carette.

 

Un homme discret sur ses missions

C’est en effet l’un des 13 soldats morts en pleine mission contre le terrorisme au Mali. Il faisait partie du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau. La tristesse règne dans la commune, comme dans toute la France : "C’est beaucoup d’émotion et de douleur pour tous les habitants de Mazerolles et du Gard, confirme Jean-Léon Condéranne, maire de Mazerolles, dans les Pyrénées-Atlantiques. Quand on apprend une telle catastrophe, on espère que cela ne se renouvellera pas."

Connaissait-il bien cet adjudant de 35 ans, père de deux enfants ? "Julien était quelqu’un de très discret dans sa profession, confirme le maire du village. C’était quelqu’un qui parlait des difficultés de ses missions, très discrètement. J’ai eu l’occasion de le rencontrer il y a une quinzaine de jours. Il avait fait plusieurs missions, il était là-dedans à 100%."

 

Un hommage particulier à Mazerolles

"Son fils aîné a quatre ans et est scolarisé ici. Ce sont des parents très appréciés, discrets et gentils", rappelle le maire. Un hommage particulier lui sera-t-il rendu dans la commune, au-delà de l’hommage national ? "Hier soir, j’étais déjà à l’hommage à Pau, avec François Bayrou, explique Jean-Léon Condéranne. Un moment plein d’émotion et de reconnaissance. Ici, à Mazerolles, nous allons faire le même genre de cérémonie de recueillement, lundi prochain à 19 h, place de la mairie."

Comprend-il la remise en cause par certains de la présence de nos soldats au Mali ? "Dans nos campagnes profondes, nous ne comprenons pas toujours ces décisions. Mais il y a des dirigeants qui savent ce qu’ils font, et il faut les comprendre. Il existe des raisons valables d’être là-bas. Lui, c’était son métier, son rôle, de partir dans ces missions."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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