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Macron face aux évêques : l'assistance globalement conquise par son discours

Par Benjamin Jeanjean

Le discours d’Emmanuel Macron face aux évêques de France ce lundi au collège des Bernardins à Paris a été plutôt bien reçu par l’assistance. Réactions Sud Radio.

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Emmanuel Macron à la rescousse des catholiques ? Alors que le chef de l’État a affirmé hier sa volonté de "réparer" le lien entre l’Église et l’État lors de la conférence des évêques de France au collège des Bernardins, l’attachement aux catholiques montré par le chef de l’État a été bien accueilli par les personnes présentes. Sceptique au départ, le père Jacques notamment en est ressorti conquis. "Il a fait un discours tout à fait ouvert, offrant beaucoup de perspectives et soulignant l’apport positif de ce qu’est l’Église en France. Ces encouragements me semblent excellents", confie-t-il au micro de Sud Radio.

Pour le Père Antoine, Emmanuel Macron "a parlé en chef d’État, et parfois on sentait qu’il avait envie de se transformer en théologien catholique et de donner des leçons à l’épiscopat sur le rôle de l’Église dans la société". Pour lui, l’Église catholique française a fait une erreur lors de l’entre-deux tours de la dernière élection présidentielle. "Ils auraient pu aller un cran plus loin en disant clairement qu’il ne fallait pas voter Marine Le Pen. Ils ne l’ont pas fait, c’est une erreur", affirme-t-il.

"Il ne s’est pas beaucoup avancé sur des questions comme la PMA"

De son côté, le Père Brice regrette que le Président n’ait certes éludé aucun sujet, mais sans vraiment prendre parti à chaque fois. "Il ne s’est pas beaucoup avancé sur des questions comme la PMA. Sur certains sujets, on ne peut pas se contenter du questionnement, il faut savoir poser clairement des limites à ne pas franchir", clame-t-il avant d’évoquer la main tendue par Emmanuel Macron à la communauté catholique française. "Je retiens ces trois appels qu’il a lancés à l’Église : don de la sagesse, don de la liberté et don de l’engagement. Il nous a mis au travail, il a terminé en disant : "Chacun ses positions, ses convictions et son rôle : moi en tant que président de la République, vous en tant qu’évêques ou fidèles de l’Église catholiques. Essayons cahin-caha de continuer ensemble à avancer pour le bien de la nation"".

Un reportage d’Alfred Aurenche

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