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"L’union Européenne a piétiné la volonté de la France !" : le coup de gueule de Philippe David

Par Philippe David

Comme d'habitude, Philippe David va remettre le clocher au milieu du village, et aujourd'hui, c'est un village bien de chez nous qui fleure bon nos produits du terroir. À l'image du village gaulois d’Astérix, il doit encore et toujours faire face, non pas aux légions romaines, mais au forcing des lobbyistes des multinationales pour faire […]

Comme d'habitude, Philippe David va remettre le clocher au milieu du village, et aujourd'hui, c'est un village bien de chez nous qui fleure bon nos produits du terroir. À l'image du village gaulois d’Astérix, il doit encore et toujours faire face, non pas aux légions romaines, mais au forcing des lobbyistes des multinationales pour faire disparaître nos traditions culinaires.

Pourquoi ? Parce que, suite à un décret français de juin 2022, on ne peut plus vendre de steak de soja, de saucisse de légumes ou de jambon vegan. Mais la Cour de Justice de l’Union européenne a piétiné la volonté de la France et de l’immense majorité des Français attachés à leurs traditions culinaires en demandant à la France d’annuler ce décret. Mais que pèsent 68 millions de Français face aux intérêts des multinationales qui font la pluie et le beau temps au sein des institutions européennes ?

Alors, rappelons quelques définitions. Un steak est une « tranche de viande de bœuf utilisée comme grillade ». Un jambon est un « morceau de porc correspondant au membre postérieur, préparé, après salage, soit cru et séché, soit cuit et désossé, ou avec os (jambon d’York) ». Enfin, une saucisse est un « produit de charcuterie, à base de chair hachée et assaisonnée, et présenté à la vente sous boyau ». Philippe David tient à rappeler qu’un steak, c’est du bœuf, un jambon, c’est du porc, et une saucisse, c’est, comme vous voulez, du porc, du canard, du mouton ou du bœuf. Mais en aucun cas, du jambon, de la saucisse ou un steak ne sont à base de végétaux ou de céréales.

Alors, soutien à nos producteurs de bonnes viandes françaises, à nos bouchers et charcutiers qui font un travail merveilleux. Comprenez son coup de gueule car il n'en peut plus que les producteurs soient pris pour des jambons, ou même pour des saucisses, et que, vu l’ampleur du scandale, il ne pouvait pas s’en ficher des steaks !

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