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"Lévy sans interdit" avec Élisabeth Lévy : "Biden ? On pourrait dire de Macron qu’il est dur avec les chômeurs et mou du genou face à un puissant"

Emmanuel Macron et Joe Biden se sont parlés au téléphone au sujet de l'affaire des sous-marins. Élisabeth Lévy est revenue sur la question et tire un bilan noir de l'image de la France dans le monde.

Tous les matins à 8h15, le regard libre d'Elisabeth Lévy dans le Grand Matin Sud Radio.

Emmanuel Macron et Joe Biden se sont parlés au téléphone au sujet de l'affaire des sous-marins. Élisabeth Lévy est revenue sur la question et tire un bilan noir de l'image de la France dans le monde.

"Quelle victoire. La France ressemble à une femme délaissée qui attend que son téléphone sonne. Notre grosse colère (l’annulation d’un cocktail et le rappel de notre ambassadeur) a tellement impressionné Joe Biden que ça lui a pris une semaine avant de décrocher le sien. Il n’a pas daigné dire un mot d’apaisement dans son discours à l’AG de l’ONU. Bref, ce câlinage sans conviction encore plus humiliante que du mépris affiché. 

Le communiqué commun est un bijou de bla-bla diplomatique. Ils lancent un processus de consultations approfondies, visant à mettre en place les conditions garantissant la confiance et à proposer des mesures concrètes. On se revoit en octobre. On aura droit à un bon dîner. 

Un mot sur l’importance stratégique de notre engagement dans la région Indo-Pacifique où nous avons le droit à un strapontin pour regarder les grands jouer, un autre sur la défense européenne compatible avec l’OTAN, si les États-Unis sont d’accord. Les États-Unis réaffirment leur soutien à notre guerre contre le terrorisme au Sahel conforme à leurs intérêts. Et le tour est joué. La France arrête de bouder et renvoie son ambassadeur. Le Drian verra Blinken aujourd’hui. 

Tout de même, mea culpa de Biden

Joe Biden concède que ça aurait été mieux de se causer au lieu de comploter dans notre dos. Un chercheur, sur France Info, y voit le signe de l’embarras US. Cela n’a pas empêché Biden de partir en week-end dans sa résidence du Delaware.

JB Roques de Front populaire me rappelle que Nicolas Baverez disait de Chirac : "Il est debout devant Bush mais couché devant Blondel (secrétaire général de FO). On pourrait dire de Macron qu’il est dur avec les chômeurs et mou du genou face à un puissant qui se fiche totalement de mettre des Français au chômage.

Le Drihan se trompe. La cinquième roue du carrosse n’est pas la Grande-Bretagne, mais nous".

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