single.php

Les sujets du CAP Cuisine font polémique

Les candidats au CAP Cuisine, cette année, ont eu un burger-frites comme sujet d'examen. De quoi énerver les restaurateurs français...

burger frites
Un burger-frites comme sujet national de CAP cuisine... (c) AFP

Mobilisation dans l’Ain, à Ambérieu-en-Bugey avec des chefs et restaurateurs. Le sujet national du CAP cuisine suscite la colère.

CAP Cuisine : "Un burger avec du pain industriel "

Les chefs restaurateurs se réunissent à Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain, explique David Lacrepiniere, fondateur de l’Association "Picorez dans l’Ain", organisateur de la mobilisation. "Ils en ont ras-le-bol de ce que l’on propose aujourd’hui en sujets d’examen pour nos apprentis, explique-t-il. En sujet CAP, cette année, on avait un burger-frites. On peut faire du burger gastronomique, il n’y a pas de soucis. Mais ce n’est pas ce que l’on attend d’un CAP."

"Un burger avec du pain industriel et de la mayonnaise toute prête, ce n’est pas ce que les chefs attendent d’un CAP", souligne-t-il. Que disent les organisateurs de cette épreuve ? "Pour l’instant, nous n’avons aucune réponse. Nous ne mettons en cause aucun restaurateur et aucune école hôtelière par rapport à cela. C’est vraiment un sujet qui nous vient du ministère et de l’académie, et qui ne correspond en rien aux attentes des restaurateurs."

CAP Cuisine : "On défend le bleu blanc rouge"

"Depuis une dizaine d’années, il y a une régression des sujets d’examen par rapport à des jeunes qui sont pourtant passionnés et attendent autre chose, estime David Lacrepiniere. Surtout dans un département où nous avons une volaille de Bresse que l’on connaît tous, à la crème et aux morilles. On nous propose ce sujet d’examen, les restaurateurs ne peuvent pas accepter cela dans un département comme le nôtre."

"On défend le bleu blanc rouge. La gastronomie, c’est l’aboutissement de nos producteurs, rappelle-t-il. On est en train de mondialiser la restauration française. Les restaurateurs ressentent cela comme une attaque de leur profession. Aujourd’hui, nous avons des jeunes passionnés. Malheureusement, le métier de cuisinier a trop souvent été mis comme voie de garage. L’Éducation nationale poussait vraiment les jeunes à aller au bac. On a tellement de jeunes qui voudraient partir après la Troisième. On pourrait les former, et malgré tout, on les bloque."

Retrouvez "Le coup de fil du Matin" chaque jour à 7h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”

 

L'info en continu
16H
15H
13H
12H
11H
10H
09H
08H
07H
00H
Revenir
au direct

À Suivre
/