Alors qu’elle dévale ses toutes dernières pentes, Capucine se sent tout simplement "dégoûtée"de partir. Finies les journées passées à skier sous un grand ciel bleu. Cet autre skieur mâche encore moins ses mots:
"ça me fait chier ! En plus, c'était une semaine exceptionnelle !"
Départ samedi matin pour Benjamin: direction Tours et le travail, tout en espérant échapper aux bouchons. "On part à 8h donc ça devrait être bon ! Pas d'état des lieux, ils nous ont juste dit de laisser les clés sur la table, et au-revoir !".
Les professionnels se préparent à gérer l'affluence
Pour que tout soit prêt pour les nouveaux arrivants, Julie Renard s’organise depuis un certain temps dans son restaurant en bas des pistes:
"On commande, on commande, on commande ! Après, on n'est jamais complètement prêt...mais on fait ça depuis quelques années, alors on sait comment ça se passe."
Beaucoup de logistique dans les commerces, les magasins de location de ski, les hôtels… Mais aussi sur les routes. Le directeur de l’office du tourisme est sur le pied de guerre: "Il faut bien nettoyer les parkings, enlever les bourrelets de neige pour que tout le monde puisse se garer facilement. La météo va nous aider: le même week-end, si on avait pris 20 ou 30 centimètres comme l'an dernier, ça n'aurait pas été simple... Et ça aurait même été assez sportif !"
Les enjeux sont très importans: après les vacances de Noël et le soir du 31 décembre, c’est le deuxième plus gros moment de l’année pour les stations de ski.
Reportage Sud Radio de Mathilde Choin