Au lendemain des violences scolaires et des bagarres de rue, un arsenal sécuritaire devait être dévoilé ce mardi par le gouvernement. Mais avec plus de 7.000 collèges en France, comment faire ? Quelles sanctions proportionnées imaginer ? Faut-il multiplier les Travaux d'Intérêt Général dans le système scolaire ? Nicole Belloubet évoque quant à elle d’ouvrir une vingtaine de centres d’éducation fermés. Parle-t-on de rouvrir les maisons de correction ?
Créer des internats de correction
"Il existe une légende noire des maisons de correction, parfois vérifiée, estime Jean-Paul Brighelli. Dans les années 30, c'étaient des bagnes, où les enfants étaient maltraités. Quand Jean-Michel Blanquer n’était pas encore ministre, il avait inventé des internats d’excellence dans des lieux improbables, en pleine campagne, où l'on mettait des collégiens qui promettaient mais ne pouvaient donner le maximum là ou ils vivaient. Il faut multiplier ce genre de choses en direction des élèves que l’on détecte, au moins au collège."
Et pour les autres ? "Les policiers vous le diront : le danger, ce sont les jeunes de 13-14 ans, en dessous du système pénal." Pour eux, estime Jean-Paul Brighelli, " il faut faire des internats de correction, pour remettre ces enfants droits." Quid de la présence de policiers dans les établissements ? "Je crois beaucoup aux polices de proximité. Leur présence est très utile pour les bandes qui agissent non pas dans, mais à proximité des collèges."
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