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Les assurances sont-elles en train de lâcher les restaurateurs ?

William Niamiah, patron du Bistrot Blériot (Paris 16e), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 29 octobre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

William Niamiah, patron du Bistrot Blériot (Paris 16e), avec d’autres restaurateurs, a reçu cette semaine des courriers assez inquiétants.

 

Un chantage à l'avenant

"Nous avons dû faire des déclarations de sinistre lors de la fermeture de nos établissements, explique le restaurateur. On a essayé ; certaines clauses de nos contrats nous permettaient d’avoir des indemnités. Les assurances ont déjà botté en touche la plupart du temps, à part certaines qui ont joué le jeu."

"En ce qui me concerne, c’est Axa. Nous avons reçu un avenant à notre contrat qui prend effet au 1er janvier 2021, explique William Niamiah. Nos courtiers se sont déplacées pour mettre la pression, il fallait signer, sinon nous risquions de perdre nos couvertures. Cet avenant, nous l’avons fait soumettre à notre collectif de restaurants, à des avocats. Ils ont dit qu’il ne fallait pas le signer, que si Axa mettait sa menace à exécution, nous pourrions demander des dommages et intérêts."

 

Une résiliation déjà reçue

Globalement, cet avenant expliquait que les restaurateurs ne seraient pas couverts en cas de pandémie. "Et là, bonne nouvelle, je reçois ma résiliation de contrat, signale le patron du Bistrot Blériot. C’est cela qui est pervers, on a vraiment une lettre qui nous dit que l’on ne va plus être assuré. S’il s’agit d’un oubli, il est encore possible de retourner le contrat signé avant le 1er janvier 2021 avec l’avenant… Nous sommes sous le coup d’un chantage : si vous ne signez pas l’avenant, vous n’aurez plus d’assurance. Par contre, si vous acceptez nos conditions, on va vous reprendre."

Que pense-t-il des annonces faites par Emmanuel Macron ? "On s’y attendait tous depuis un moment. Maintenant nous voudrions avoir la notice de tout cela. Nous n’avons aucune définition technique sur la façon dont cela va se passer, que des effets d’annonce. L’État doit prendre des positions, sur les assurances, les aides et les bailleurs."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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