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Le témoignage d’un Français confiné à Shanghai depuis 53 jours

Hugo travaille à Shanghai, dans une entreprise d'import et de distribution de vin. Il raconte ses deux mois de confinement strict.

Chine
La capitale économique de la Chine, Shanghai, est constamment sous cloche. (Crédit : Pixabay)

Hugo, travaille dans une entreprise d’import et de distribution de vin. Après près de deux mois de confinement strict à Shanghai, les habitants sont exténués.

Shanghai : des tests PCR tous les matins

La capitale économique de la Chine, avec 25 millions d’habitants, connaît un confinement très strict depuis près de deux mois. Hugo travaille dans une entreprise d’import et de distribution de vin. Il est confiné dans son appartement depuis 52 jours. "Depuis le 1er avril, nous sommes interdits de sortir dans la rue. Il y a eu une période où nous n’avions pas envie de sortir de notre appartement. Maintenant, nous pouvons sortir dans notre résidence. C’est en fonction des cas révélés par résidence."

Comment cela se passe-il pour faire ses courses ? "Cela se fait en ligne, explique Hugo. On s’organise entre voisins en faisant des achats groupés. Puis, les livraisons arrivent et sont dispatchées entre nous. Nous avons des tests quotidiens, un test antigénique, aux environs de 8 heures, pour montrer que l’on est négatif avant de faire un test PCR avec une infirmière en bas."

 

"Cela fait plus de 850 jours que je ne suis pas rentré"

Comment vit-on une telle expérience de confinement dans l’une des plus grandes villes de Chine ? "Nous sommes assez bien lotis, estime Hugo. Nous n’avons pas non plus de problèmes d’approvisionnement. Le plus dur est que les décisions qui sont prises sont logiques. C’est au petit bonheur la chance. On va peut-être pouvoir sortir avec des cartes et des horaires fixes, une personne par jour."

"Certains peuvent sortir. On voit des gens dans la rue, raconte-t-il. C’est au petit bonheur la chance, on arrête de se demander pourquoi. Les décisions se prennent au niveau du quartier, en fonction du bon vouloir et du zèle de certains. Cela fait plus de 850 jours que je ne suis pas rentré en France. La dernière fois, c‘était en janvier 2020. Mais le principal problème, c’est de revenir en Chine ensuite. Les billets sont très onéreux."

Retrouvez "Le coup de fil du Matin" chaque jour à 7h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Benjamin Glaise et Cécile de Ménibus.

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