L’avocat d'Enfance et Partage, Maître Rodolphe Costantino, traite d’autres affaires similaires. Il déplore que rien n’ait changé depuis la mort de Marina.
"Cette décision est attendue parce qu'elle serait un camouflet pour les juridictions nationales "
"J'ai encore le souvenir au moment de cette affaire de cette voix unique qui se propageait ici ou là pour dire qu'il n'y aurait plus jamais d'affaires Marina se rappelle-t-il. À mesure du temps, la mémoire s'effiloche, on est retombé dans les travers de ce qu'on connaissait déjà à l'époque. Des affaires Marina, il y en a eu d'autres depuis" regrette-t-il.
Selon l'avocat, "Cette décision est attendue parce qu'elle serait un camouflet pour les juridictions nationales, qui étaient venues dire que nous pouvions circuler, il n'y avait rien à voir..."
"Il y a eu une véritable défaillance dans l'enquête de cette affaire"
"L'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme met pour obligation aux États d'avoir à protéger un individu qui est menacé de manière réelle et immédiate dans sa vie" explique Maître Costantino.
"Un enfant qui subit possiblement une maltraitance ne peut pas s'accommoder d'une enquête trop approximative et surtout trop lente. Quand les coups pleuvent, les minutes comptent. Il y a eu une véritable défaillance dans l'enquête de cette affaire" estime-t-il.
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