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Une aide jusqu'à 200€ pour accueillir des Ukrainiens ? "Ça commence à être lourd financièrement"

Par Maxime Trouleau

L'État devrait verser jusqu'à 200€ pour aider les familles qui ont choisi d'accueillir des Ukrainiens. Une aide qui est la bienvenue dans ce contexte d'inflation. Reportage.

ukraine guerre russie
La guerre en Ukraine continue. En France, les Ukrainiens sont partagés entre l’espoir d’un dialogue avec Poutine et la prise de conscience des mensonges de ce dernier. (Photo by RODRIGO ARANGUA / AFP)

Reportage de Lionel Maillet 

 

C'est un coup de pouce pour ceux qui viennent en aide aux ukrainiens. Le gouvernement envisage de verser une aide d’une centaine d’euros aux ménages qui hébergent des réfugiés chez eux. La somme ne devrait pas dépasser les 200 euros et sera versée le mois prochain. Plus de 100 000 ukrainiens sont accueillis en France dont un millier à Marseille.

Eux ont ouvert leurs portes dès le début du conflit. Cela fait 6 mois que David Sanchez et sa femme hébergent une étudiante  ukrainienne d’une vingtaine d’années. "On a mis une chambre à sa disposition. On la nourri, on la loge comme on ferait avec nos enfants".

"Ça commence à être lourd financièrement avec l'augmentation du coup de la vie"

Le montant précis n’est pas encore connu mais l’aide du gouvernement pourrait s’établir entre 150 et 200 euros pendant quelques mois. "On a connaissance de beaucoup de familles qui ont déjà hébergé des personnes dans la durée et aujourd'hui ça commence à être lourd financièrement avec leurs propres moyens et avec l'augmentation du coup de la vie, ils n'ont plus forcément les moyens se subvenir à leur propre besoin. C'est bien que certaines puissent bénéficier de cette aide".

"Il faut avoir un suivi pour qu'il n'y ait pas de dérives"

De l’argent, il en faut aussi pour les associations qui suivent les réfugiés chez les particuliers et n’ont pas assez de moyens explique Jean Paul Moulin le secrétaire de Fraternité Franco Ukrainienne Provence. "Ce qui se passe, c'est qu'il ya un réservoir assez important même sur la région de plusieurs voire plusieurs centaines d'appartements sauf que - et je les comprends - la Préfecture nous dit : on ne peut pas mettre n'importe qui chez n'importe qui. Donc, il faut avoir un suivi pour qu'il n'y ait pas de dérives. Dans les relations, il y a eu des problématiques d'agressions sexuelles ou de relations sexuelles. Il faut faire en sorte que des logements qui sont encore disponibles puissent bénéficier de ce dispositif en tout sécurité pour les réfugiés et pour les hébergements".

Des familles qui devraient toucher une première aide à la fin du mois de novembre.

Reportage de Lionel Maillet  pour Sud Radio

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